#ChallengeAZ 2020

 

HUBERT REGLE

                                   Nièvre

Je suis le 9ème ou 10ème enfant, car j'ai une soeur jumelle : Marie née comme moi le 7 Novembre 1859 à Neuvy sur Loire.

                   Neuvy sur Loire - Grande Rue

Mes parents Simon Hubert Réglé et Louise Favrot auront 11 enfants !!

Nous habitons le Bourg, Simon est journalier, puis voiturier pour redevenir journalier. Il n'a jamais signé d'acte devant l'officier d'état civil.

La famille de ma mère vit depuis longtemps à Neuvy, il y a même une rue Favrot à Neuvy.

11 enfants jouant dans les rues de Neuvy, il y avait  de l'ambiance !!!

Pauline Augustine, Louise Philiberthe (sosa 11-mon arrière grand-mère), Hubert Auguste et moi resterons vivre à Neuvy.

En 1880, Marie et Pauline partirons vivre à Ivry sur Seine où elles se marieront.

Louise et Louise Sinaïde décèderont en bas âge.

Célestine, Alexandre et Louis Emile sont devenus des "invisibles".

Le 22 Mars 1886 je me marie avec Honorine Capiau originaire du village de Annay-Nièvre.

Nous aurons 4 enfants.

Mais ce que je voulais vous raconter, c'est de mon métier.

En effet, je suis potier. Je façonne principalement de la vaisselle de grès destinée aux professionnels de l'alimentation comme des plats ou de grandes  jattes et aussi des objets à la commande.

Mes poteries prendront le bateau qui naviguera sur la Loire ou le canal Briare  et qui seront vendues  par  les marchands de la capitale.

"Neuvy sur Loire a eu, pendant de nombreux siècles, grâce à sa situation géographique, une importance méconnue oubliée de nos jours. Ce rôle économique est à sont apogée de 1800 à 1944.

Cette importance due plus particulièrement à la navigation ligérienne (le port de Neuvy était réputé pour le chargement et le transport des poteries de la Puysaye) 

c'est ainsi que ce bourg fut communément surnommé "Neuvy les pots".

(histoire de Neuvy-site de la commune)

       

                      maison d'un marinier sur le port de Neuvy

Je décède à l'âge de 50 ans, le 9 Novembre 1909.

Cet article est dédié à  Corinne, la secrétaire de Mairie de Neuvy sur Loire.

à lire :https://chronique-familiale.blogspot.com/2020/06/hubert-regle-de-neuvy-sur-loire_12.html

sources: site de la commune. photo privées.

#ChallengeAZ 2020

 

GUILLAUME LOUMIET

Je me présente : j'ai toujours été un enfant puis un homme actif. J'ai du hériter de la forte personnalité de mes ancêtres béarnais.

5ème d'une fratrie de 7 enfants, je suis né le 17 Janvier 1857 à Langoiran-Gironde-village situé sur les bords de la Garonne.

Ce village comprend un port et des chantiers de construction de bateaux (gabares) servant au commerce des tonneaux qui sont construits principalement au lieu dit : "au pied du château"

L'acte de naissance n'indique pas dans quel quartier ma famille habite.

Mon père Jean, après avoir été matelot, est charpentier de marine, métier que je choisi également.

Ma mère Catherine Lescure est sage-femme.

Je suis exempté de service militaire car mon frère est déjà au régiment.

        AD Gironde

A 22 ans, le 27 Janvier 1879, je me marie avec Jeanne Marguerite Trépeau, native de Saint Médard de Guizières situé sur les bords de l'Isle.

                carte postale ancienne

                 Saint Médard de Guizières en 2017

Notre première fille, Thérèse,  naît à Langoiran le 5 Février 1880.

En 1888 nous sommes installés à Lormont près de Bordeaux où je travaille en tant que charpentier de marine aux Chantiers Labat et Limouzin de Cenon.

                   médaille du travail- Journal officier de 1912.

Jean naît le 28 Décembre 1888 à Lormont.

En 1900, je change de métier pour devenir buraliste à Cenon 19 rue Carnot.

Le local que j'ai acheté se comprend d'une boutique de vente de tabac ainsi qu'une grande salle pouvant servir de lieu de réunion et assez grande pour organiser des réunions et même des bals.

Je suis élu trésorier de l'association des fêtes du quartier.

Puis je me lance dans la politique (parti des Républicains de Gauche) et je suis élu conseiller municipal de ma commune le 15 Mai 1904.

                                   Délibération des élections. Ville de Cenon.

en 1911, la famille est recensée :

Ma fille, son mari Alphonse Buissonnet et leur fille, vivent avec nous, ainsi que Marguerite Loumiet qui travaille avec moi.(fille d'Alexis Loumiet).

Mon fils Jean s'est engagé dans la marine et restera vivre à Marseille. 

C'est lui qui deviendra l'usufruitier de mon commerce qui sera transformé en cinéma : le "Cinéma Loumiet".

                                            Journal La Petite Gironde du 23.12.1922

Je décède brusquement à l'âge 56 ans, le 29 Décembre 1913.

                       AD Gironde

sépulture Loumiet à Cenon

A lire :https://chronique-familiale.blogspot.com/2016/11/un-ancetre-par-hasard.html

https://chronique-familiale.blogspot.com/2018/01/on-parle-de-guillaume-loumiet-dans-le.html

https://chronique-familiale.blogspot.com/2018/04/le-cinema-loumiet.html

P.S. je trouve 4 Guillaume dans la famille Loumiet et 45 dans mon arbre.

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 FRANCOISE ANGLADE

                                    

Je suis une fille naturelle, née le 16 Juin 1845 à Saint Dier D'auvergne (Puy de Dôme).

Ma mère qui se nomme Marie décide de "monter" à Paris comme beaucoup d'Auvergnats et nous nous retrouvons toutes les deux 70 ave d'Ivry Paris 13ème.

Je devient couturière.

c'est à l'occasion d'une fête des "auvergnats de Paris" que je rencontre un "pays" Jean Laroche natif du village de Bongheat (Puy de Dôme)  qui est garçon de café et habite 12 ave d'Ivry.

                                 La Bourrée

Nous nous marions à la mairie du 13ème arrondissement le 11 Août 1871 juste après la Commune de Paris.

                             Françoise Anglade 

                                                      signature de Jean Laroche

Après notre mariage, nous décidons de revenir vivre à Saint Dier d'Auvergne.

Nous devenons marchand-forain et avec tout le matériel (charrette, cheval, marchandise) nous partons sur les routes de France pour nous installer sur les lieus de  foires.

Que vendaient-ils? 

Peux être des spécialités Auvergnates.

Pour les fêtes de Noël 1872 nous sommes à Niort, quartier de Saint Florent. 

C'est dans l'auberge de Monsieur Marsillon que j'accouche d'un beau garçon le 25 Décembre, nous l'appellerons Alphonse.

          AD Deux Sèvres

En Février 1874, nous sommes à la foire de la Souterraine (Creuse) où j'accouche d'une fille Antoinette le 28 Février.

      AD Creuse

A la naissance de Marie le 21 Octobre 1875, la famille est revenue à Saint Dier d'Auvergne où mon époux a repris l'exploitation agricole de mes parents.

A la suite du décès de Jean le 28 Avril 1909 à Saint Dier d'Auvergne je rejoins mes enfants qui vivent à Paris.

Je les quitterai le 27 Janvier 1924 à Puteaux à l'âge de 78 ans.

A  lire : https://chronique-familiale.blogspot.com/2015/06/challengeaz-les-metiers-de-mes-ancetres_8.html

https://chronique-familiale.blogspot.com/2014/06/un-auvergnat-de-paris.html

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EMILE LOUMIET                                                                  

De Bordeaux à Paris.

Emile est mon grand père maternel que j'ai bien connu et qui a accompagné toute mon enfance.

Ses parents vivent à Bordeaux 116 rue de Talence.

Son père Alexis Bastien est sculpteur sur pierre, il a épousé Marie Louise Raymond.

Emile naît le 16 Juillet 1887, deux ans après sa soeur Marguerite.

            116 rue de Talence Bordeaux

                

remarque : les familles Loumiet, Bertin et Touvert vivent dans le même quartier. (article précédent).

Emile devient ornemaniste, mouleur, staffeur.

A t'il appris son métier à l'école des Beaux Arts ou chez un artisan ?

Il apprend à jouer du violon ce qui lui vaut de faire son service militaire dans la musique du régiment mais au tambour !!

En 1907, le père et le fils viennent s'installer à Paris car le beau-frère d'Alexis, Marc Reix, qui habite à Montmartre, l'a informé que les entreprises chargées de créer les embellissements du Sacré Coeur de Montmartre recherchent des ornemanistes et sculpteurs. (construction de 1875 à1923)

Ce qui fut fait . Ils travaillèrent tous les deux pour l'Archevêché de Paris à restaurer les églises de Paris jusqu'en 1925.

La famille vit 56 rue Letort Paris 18ème.

Marc Reix a 10 enfants dont 5 filles à marier !!

Emile tombe amoureux de sa cousine Léontine. La plus jolie..

                        Emile                 et        Léontine

Le mariage aura lieu le 23 Mai 1911 à l'église Notre Dame de Clignancourt Paris 18ème.

Acte de mariage de l'évêché de Paris qui confirme la dispense

de consanguinité.

Le couple s'installe 11 rue Fauvet Paris 18ème.

La guerre de 1914-18

Gilbert est né en 1912, puis Jacques le 5 Décembre 1914 qui est en  mauvaise santé. Il décèdera en Mai 1915.

c'est la raison pour laquelle Emile ne se rend pas à la convocation des autorités militaires.

Les gendarmes viendront le chercher à son domicile et celui lui vaudra d'être incorporé dans le Régiment d'Infanterie Coloniale.

         fiche matricule 4147 classe 1907

mais ce fut une chance, car il évitera la bataille de la Marne...et reviendra en France blessé début 1918.

La crise de 1929

Quand le bâtiment va mal, tout va mal...

Emile se trouve dans l'obligation de changer de métier.

La famille vit à Colombes en 1926, où se trouve de nombreuses usines de construction automobile. Il deviendra technicien dans les Ets Bendix.

Entre temps Madeleine est née le 30 Novembre 1918 et Simone le 21 Août 1920.

La guerre de 1939-45

Lorsque l'armée Allemande défila sur la Place de République à Clichy où s'est installée la famille, Emile envoya ses deux filles dans la cave de l'immeuble au cas ou ....

Gilbert et Madeleine participeront à la Résistance à leur façon.

Je termine ce portrait en me souvenant de ce grand père artiste, musicien et peintre.

sources : AD Gironde, AD Paris, wikipedia, photos personnelles.

 

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DAVID BERTIN                        

    Blason de Bordeaux

Je suis David Bertin né le 28 Juillet 1834  issu d'une ancienne famille Bordelaise.

Presque tous les membres de ma famille ont un point commun : ils travaillent la pierre, comme vous pourrez le constater.

Mes grands-parents David, tailleur de pierres et Elisabeth Mathieu se sont mariés dans cette ville en 1802.

Ils habitent chemin de St Genès.

rue St Genies et rue Villedieu où habitaient les familles Bertin et Mirquet dit Touvert.

Mon père Pierre est "entrepreneur de bâtisses" en 1833

Moi-même, je suis tailleur de pierres et ma fille Catherine Bertin-Mally sera également  tailleuse de pierres puis sculptrice sur établi comme le confirme le contrat de mariage établi le 6 Septembre 1883 par Me Sidrer notaire à Bordeaux entre les époux Catherine Bertin-Mally et Giles Loumiet.

A lire :https://chronique-familiale.blogspot.com/2019/11/challenge-az-2019-b.html

Mon arrière grand père Alexis Bastien Loumiet  né en 1859  à Bordeaux est sculpteur sur pierre.

Il ne semble pas qu'il ai fait ses études à l'école des Beaux Arts de Bordeaux, je peux supposer qu'il a été apprenti auprès de cette famille....

   Alexis Loumiet dans son atelier

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CATHERINE LESCURE             

Promenade sur les bords du Lot et de la Garonne.

Jeanne Martin naît à Aiguillon, Lot et Garonne, situé  sur les bords du Lot le 4 Mars 1778. Elle deviendra accoucheuse.

Mariée avec Jean Michel Viaud, cordonnier, ils auront 6 enfants, dont Marie, leur fille aînée qui épousera le 6 Octobre 1818 Benoît Lescure à Cadillac, Gironde.

Ce couple aura une fille Catherine Lescure née le 9 Juillet 1821 à Cadillac. Elle sera sage femme à Langoiran où elle épousera Jean Loumiet, charpentier de marine,  le 18 Novembre 1845.

          Langoiran, la Garonne et son vignoble.

Le couple aura une très belle descendance que vous pourrez découvrir dans mon article : https://chroniquefamiliale.blogspot.com/2018/03/un-ancetre-par-hasard.html