Lors de la dernière Cousinade, ma cousine Bernadette, mémoire de la famille, m'a remis quatre photos anciennes toutes décolorées, datant des années 1924-1928.
J'ai demandé à un collègue généalogiste et photographe de les rénover, ce qu'il a très bien réussi.
Voici la photo de la Sainte Catherine de Lucie Ernestine Georgette PILLON née le 15 Novembre 1903, fille de Maurice et de Marie Louise dite Alice Reix.
Georgette se mariera le 2 Août 1930 avec Louis Faucheux, parents de Bernadette.
Georgette se mariera le 2 Août 1930 avec Louis Faucheux, parents de Bernadette.
Cette photo date du 25 Novembre 1928, soit, il y a exactement 89 ans.
A la fenêtre de la maison de la famille Pillon, rue Marcadet se trouve Marc Reix son grand père et Georgette coiffée d'un "Barbichet" coiffe typique du Limousin (Marc est natif de Saint Junien)
Mon cousin, Jean, de Saint Junien, m'a adressé un document sur l'histoire de cette coiffe, en voici un extrait :
"Parmi les coiffures féminines des pays de France, le barbichet des Limousines détient une incontestable primauté.
Les poêtes en ont fait, tour à tour, une fleur dont les pétales sont des ailes, un papillon butinant une rose, une toile d'araignée givrée de claire de lune...
Il est l'harmonieuse auréole, ingénieusement adapté à la beauté saine et robuste des femmes de chez nous.
Le Barbichet était fragile et coûteux, ne supportant ni la pluie, ni le brouillard et la dentelle qui le constituait nécessitant une patience infinie et incomparable doigté.
Seules, les riches paysannes auraient pu normalement s'offrir une aussi coûteuse parure, mais la coquetterie, comme l'amour, ne connaît plus d'obstacle...
Les cheveux, d'abord aplatis sur les tempes, sont ensuite rejetés en arrière et tressés en minces tresses qui sont enroulées sur la nuque en une sorte de chignon plat retenu par un large peigne.
On les recouvre ensuite d'une "bégninette" en toile blanche.
Par dessus on pose, avec des précautions infinies, le barbichet qui a reçu les soins d'une repasseuse experte."
Edouard Michaud a chanté le Barbichet :
... pour te bien porter, il faut être blonde,
avoir des cils longs et de grands yeux doux,
ces yeux transparents qu'un seul regard soude
ces cils qu'on voudrait baiser à genoux.
sources : les cahiers documentaires du CRDP de Limoges
coiffes du pays Limousin - Gisèle Olga Schneider-Frugier
cartes postales anciennes
photo personnelle.
Mon cousin, Jean, de Saint Junien, m'a adressé un document sur l'histoire de cette coiffe, en voici un extrait :
"Parmi les coiffures féminines des pays de France, le barbichet des Limousines détient une incontestable primauté.
Les poêtes en ont fait, tour à tour, une fleur dont les pétales sont des ailes, un papillon butinant une rose, une toile d'araignée givrée de claire de lune...
Il est l'harmonieuse auréole, ingénieusement adapté à la beauté saine et robuste des femmes de chez nous.
Le Barbichet était fragile et coûteux, ne supportant ni la pluie, ni le brouillard et la dentelle qui le constituait nécessitant une patience infinie et incomparable doigté.
Seules, les riches paysannes auraient pu normalement s'offrir une aussi coûteuse parure, mais la coquetterie, comme l'amour, ne connaît plus d'obstacle...
Les cheveux, d'abord aplatis sur les tempes, sont ensuite rejetés en arrière et tressés en minces tresses qui sont enroulées sur la nuque en une sorte de chignon plat retenu par un large peigne.
On les recouvre ensuite d'une "bégninette" en toile blanche.
Par dessus on pose, avec des précautions infinies, le barbichet qui a reçu les soins d'une repasseuse experte."
Edouard Michaud a chanté le Barbichet :
... pour te bien porter, il faut être blonde,
avoir des cils longs et de grands yeux doux,
ces yeux transparents qu'un seul regard soude
ces cils qu'on voudrait baiser à genoux.
sources : les cahiers documentaires du CRDP de Limoges
coiffes du pays Limousin - Gisèle Olga Schneider-Frugier
cartes postales anciennes
photo personnelle.
Limousine en Barbichet |