CHRONIQUE FAMILIALE

vendredi, septembre 8

Les Photos de Gaby

Cet été, j'ai fais une halte chez ma cousine Claudine, veuve de Gabriel Zaugg.

C'est Gaby qui fut a l'initiative des cousinades des familles REIX et PILLON.

A la suite du décès de son mari, les enfants de Claudine ont fait "le grand rangement" de leur maison et malheureusement, le dossier où se trouvaient les documents familiaux a disparu. Mais il reste les photos soit originales soit des photocopies qui étaient affichées lors des cousinades et dont j'ai hérité.

Au fil de l'année, je vous raconterai l'histoire de chacune de ces photos de famille et elles sont nombreuses.

Le couple Georges TOURBIER et Marie Jeanne REIX

photo de Gaby

Marie Jeanne est née le 1er Mars 1896 Paris 18ème. Elle est la huitième et dernière fille de Marc Reix et Marguerite Raymond.

A cette époque, la famille vit à Montmartre.

Enfant, elle se trouve sur la photo de famille en 1905 (au dernier rand avec un noeud dans les cheveux.)

Marie Jeanne. Cette photo n'est pas datée et a été offerte par des cousins lointains qui fréquentaient le couple : "les amis Tourbier"

Le 18 Décembre 1920, à la Mairie du 18ème arrondissement, Marie Jeanne épouse Georges Tourbier.

Les témoins sont : sa soeur Angèle veuve Wallet demeurant 26 rue Hermel et Albert Tourbier qui habite 71bis rue Philippe de Girard Paris 18ème.

Georges Tourbier est mécanicien, natif de la ville de Liévin -Pas de Calais. Ses parents sont Albert et Eugénie Bouton.

Albert a été mineur puis cafetier à Liévin.

Voici une photo de famille devant le café: "Au rendez-vous des Tireurs -Albert Tourbier dit Soldat"

photo de Gaby

Le couple n'a pas eu de descendance. Après la guerre de 39-45, Marie Jeanne devient concierge dans un immeuble de la rue Delambre 14ème.

Georges décède à 61 ans et elle le rejoindra qu'à l'âge de 97 ans.

Pour ces neveux et nièces elle était "tante Marie".

dimanche, août 27

Emotions généalogiques

J'ai terminé l'écriture du livre "Une Histoire de Famille" de ma famille LOUMIET.

Cet été, durant l'épisode "canicule" j'ai eu l'idée de me brancher sur le site de la commune de Cenon (Gironde) page : cartes postales anciennes où ont vécus les descendants de Jean Loumiet et Catherine Lescure.

Catherine a créé un commerce de débitant de tabac et buvette à Bordeaux puis s'est installée avec sa famille à Cenon, 19 avenue Carnot en 1901.

et voici les cartes postales anciennes que j'ai trouvées :

C'est le fameux café tabac de la famille et les cartes postales sont signées Editions Loumiet.

Je crois que mes cousines Brigitte et Graciane seront heureuses de voir le fameux café de leur arrières grands parents.

Suite de l'histoire :

la troisième carte postale comporte un timbre postal.

En l'agrandissant et avec une loupe, je peux en déduire qu'elle a été envoyée en 1912 date où le café-tabac était en pleine activité.

Il y a aussi une croix devant un immeuble de la rue Syphéras.

Je pars à la recherche du recensement de 1911 et je trouve Emile Loumiet , mon grand-père qui habite 4 rue Syphéras.

Mais Emile travaille à Paris en 1910 et se marie en Mai 1911 à Paris 18ème.

Il a du faire un cours passage à Cenon à côté de ses cousins et a rencontré l'agent recenseur....

quelques autres cartes postales de la collection Loumiet.

mardi, juillet 18

COUSINADE 2023

La famille REIX (branche maternelle) s'est donné rendez-vous à Saint Junien -Haute Vienne pour une nouvelle cousinade mais aussi pour assister aux 73ème Ostensions.

Cette fête a lieu tous les sept ans depuis le 16ème siècle durant laquelle la légende de Saint Junien, l'histoire de la ville et la grande histoire de France se mêlent.

Voici quelques photos de ces festivités :

les reliques de Saint Junien et de Saint Amand dans la Collégiale.

le tombeau de Saint Junien a été ouvert

une chapelle racontant la légende de St Junien. la toile a été peinte par Jean Teilliet, artiste local du début du 20ème siècle.

la rue principale est transformée en "forêt".

Nous avons vu l'arrivée de Louis XI dans la ville accueillis par les Consuls.

et le Dimanche se fut le grand défilé de 1500 figurants

Mais la cousinade ne peut pas se passer sans son banquet...sur les bords de la Vienne.

coucher de soleil sur le pont Ste Marie

je vous souhaite un bel été.

Rendez-vous en Septembre.

photos personnelles- publication de l'Office du Tourisme.

vendredi, juin 2

Jean Louis Gallien

L'écriture du livre "Une Histoire de Famille" pour ma famille Maternelle Loumiet, se termine.

Lorsque j'ai édité l'arbre de descendance qui comporte 12 pages, je me suis aperçue qu'il y avait pas mal de "manques" concernant les dates et lieux.

Je me suis donc connectée sur les sites des AD des Pyrénées Atlantiques (avec de nombreux aléas de connections) et des AD de Gironde.

Arrivée à la 4ème page de l'arbre de descendance, j'ai abordée la famille Loumiet de Langoiran 33.

Antoine Loumiet et Madeleine Lataste ont une fille prènomèe ROSE née le le 3 Mai 1816 à Langoiran.

Elle épouse le 4 Juillet 1882 Pierre Lagune entrepreneur de bâtisses dans le village de Le Tourne.

Le couple a un fils Guillaume, né le 20 Février 1844 puis 11 ans plus tard, le 14 Août 1859, Magdeleine vient au monde.

Son mariage avec Pierre Gallien, natif du même village et entrepreneur de travaux publics, a lieu le 4 Juillet 1882. Un contrat de mariage est établi par Me Girard de Langoiran.

Tiens, une nouvelle famille ... je vais donc voir sur le site Généanet.org si des arbres existent.... rien, mais seulement le dossier de Légion d'Honneur d'un certain Jean Louis Gallien.

sa date naissance étant indiquée ,je trouve dans l'état civil qu'il s'agit du frère de Pierre, né le 9 Septembre 1858. Au crayon bleu est écrit "centenaire" ?

Je découvre qu'il a fait toute sa carrière professionnelle dans les prisons françaises.

Il a débuté en 1881, comme commis greffier, comptable avec un salaire de 800 F, économe, contrôleur puis Directeur de la prison de Clairvaux en 1914 , son salaire est de 11.000 F.

Jean Louis est marié et père d'un enfant mais il ne s'est pas marié dans son village.

Dans son dossier, je trouve également une lettre qui indique qu'il s'installe pour sa retraite à Poissy sur Seine 78.

Voici quelques images des prisons où Jean Louis Gallien a travaillé.