dimanche, juillet 4

#Généathème de Juillet


 


Pour ce #Généathème, j'ai ouvert l'album photos familial et j'ai trouvé :

Mon oncle Gilbert avec son beau vélo de course et habillé de vêtements adéquats devant un château (lequel ?) dans les années 1930.



Le tandem que mes parents ont acheté pour leur voyage de  noce.

Au dos de la photo est indiqué : Quincy sous Sénart le 14 Juillet 1951.

Je fais partie du voyage !!!













vendredi, juillet 2

Le Quizz de l'été

Cet été j'ai choisi de rendre visite, enfin... à ma famille située dans diverses régions de France.

A vous de trouver !!


 

Commune ligérienne au sujet de laquelle j'ai écris de nombreux articles.






Cette rivière prend sa source au col de Carabés et se jette dans le Rhône. Un département porte son nom.

La  commune possède une ancienne cathédrale.






Les Romains les ont connu avant moi..







et enfin un bonjour aux cousins ...



le moulin de leurs ancêtres


Cette rivière prend sa source au Plateau des Millevaches et se jette dans la Loire et un département porte son nom. La ville est un haut lieu du travail de la peau.

Que le meilleur gagne !!



BELLES et BONNES VAVANCES à tous
et rendez-vous à la rentrée...


                  quelque part en Ardèche...



réponse:

Neuvy sur Loire - Nièvre

Saint Paul Trois Châteaux - Drôme

Dax - Landes

Saint Junien - Haute Vienne





samedi, juin 19

Papiers de famille (fin)

Le troisième document qui m'a été remis par ma cousine, concerne l'achat d'une maison, le 29 Décembre 1919 à Neuvy sur Loire.



     la Nationale 7 à Neuvy sur Loire. (Nièvre)



La transaction a eu lieu dans l'étude Mr André Berger, notaire à Neuvy.

"A comparu Madame Thérèse Suzanne GUEMIN, bouchère, propriétaire demeurant à Neuvy, veuve de Mr Henri Jules LECHIEN.
et
Mr Alphonse Léon LAROCHE, limonadier et Mme Marcelline REGNIER, son épouse, demeurant  à Paris Boulevard Rochechouart n° 21. Acquéreurs conjoints solidaires ici présents et qui acceptent Mme Laroche  sous l'autorisation de son mari."

Désignation :
A Neuvy sur Loire, sur les bords de la Nationale 7 de Paris à Antibes, une maison  servant de boutique de coiffeur, de café et de salle de danse connu sous le nom de "Café Français".


   Paris Point O km
                                                                  sur la N7

 Antibes - Alpes Maritimes


Au rez de chaussée, une grande salle de billard ouvrant sur la route, salle de danse à la suite, boutique de coiffeur à côté avec cuisine à la suite.
Cour, petits bâtiments comprenant deux chambres ouvrant sur la cour, chambre de four à la suite, toit à lapins et latrines.

Au premier étage, cinq chambres dont trois à cheminées. Grenier au dessus tout couvert de tuiles et ardoises. Cave sous la maison.
Le tout tient au Couchant à la route de Paris, du Midi à Mmes Branger et Tixier, mur mitoyen, du Levant au jardin ci-après et du Nord à Mme Dallin, mur mitoyen.
Le tout est compris sous les numéros 897 et 898 de la section A du plan cadastral de la commune de Neuvy sur Loire.

  Cadastre 1900 - Neuvy sur Loire AD Nièvre
  Les numéros de cadastre indiqués par le notaire n'existent pas


                       cadastre moderne   (cadastre.gouv) 7 rue Jean Jaurès (ancienne rue de Paris)

....

Droit de puiser de l'eau au puit qui est situé dans la cour commune  entre Mme Dallin, les représentants Boileau  et Mr Lagrange.
Derrière la maison quatre ares cinquante centiares de jardin et une pièce de terre au champ des criés contenant six ares soixante quinze centiares.

Origine de propriété.

Les immeubles présentement vendus appartiennent à la veuve Lechien, venderesse au moyen qu'elle en a faite suivant procès verbal d'adjudication  dressé par Me Berger, notaire, le 31 Août dernier, précédé d'un cahier des charges dressé par le même notaire le 6 Août dernier à la requête de Mme Marguerite Anna Cardot sans profession , veuve de Mr Léon Paul Chavanne, comme tutrice naturelle et légale de Melle Georgette Juliette Chavanne et de Mr Georges Henri Chavanne, ses deux enfants mineurs et de Gabriel Chavanne perruquier, coiffeur demeurant à Neuvy.
Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix principal de treize mille francs.
....
Cet immeuble appartenait en propre à Mr Léon Paul Chavanne come lui ayant été attribué aux termes d'un acte reçu en présence de témoins par Me Berger, notaire soussigné le huit Octobre  Mil Neuf Cent Seize  contenant par donation entrevifs à titre de partage anticipé par Mme Pauline Lagrange , propriétaire, veuve de Léon Chavanne à :
1° Mr Paul Chavanne sus nommé
2° Mme Léontine Chavanne de Mr Edmond Lucas, employé de chemin de fer avec laquelle il demeure à Paris 6 rue Elisa Lemonnier.
3°Melle Juliette Chavanne épouse de Robert Ehrhardt représentant de commerce avec laquelle il demeure à Paris 65 ave de Saint Mandé.
4° Mr Gabriel Chavanne sus nommé, ses quatre enfants.
des biens lui appartenant.
et partage entre les donataires tant des biens donnés que ceux dépendant de la succession de leur père décédé à Neuvy sur Loire le vingt et un Septembre Mil Neuf Cent Seize.

Ces mêmes immeubles dépendaient de la communauté ayant existé entre Mr et Mme Chavanne - Lagrange au moyen des acquisitions qui en ont été faite pendant son cours, à savoir : les immeubles désignés sous les deux premiers articles  de r Blaise Brénot, négociant propriétaire et Mme Louise Roblin son épouse demeurant ensemble à Neuvy suivant contrat passé devant Me Deblenne, notaire à Neuvy, le vingt deux septembre mil huit cent soixante seize. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix principal de six mille francs qui est toujours dû en totalité et qui sera payé avec le prix de la présente vente.
Et l'immeuble désigné dans l'article trois, de Mr Magloire Gauvin, journalier et Mme Irma Legrand, son épouse demeurant ensemble à Neuvy, suivant contrat passé devant Mr Deblenne, notaire à Neuvy le quatorze Mai mil huit cent quatre vingt huit.
Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix principal de quatre cent cinquante francs qui a été payé comptant.

Jouissance ..
Charges et conditions...
Prix : En outre la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de dix sept mille francs sur lequel les acquéreurs ont à l'instant payé comptant à la venderesse qui le reconnait et leur  en consent quittance d'autant la somme de quatre mille Francs.
A l'égard des treize mille francs de surplus les acquéreurs s'obligent solidairement entre eux à les payer à Mme veuve Lechien venderesse, dans un délai d'un an de ce jour avec les intérêts au taux de cinq pour cent par an qui commenceront à partir de ce jour et qui seront payables en même temps et au même lieu que le prix principal.

Transcription...
Remise de titres...
Etat civil 
Mme Lechien déclare qu'elle est veuve en première noce et non remariée de Mr Henri Jules Lechien.
Quelle est tutrice naturelle et légale de M Henri Pierre Lechien, son fils aujourd'hui majeur.
Qu'elle est encore tutrice naturelle et légale de Mlle Suzanne Pauline Thérèse Gabrielle Lechien, sa fille mineure , née à Neuvy le vingt huit septembre mile neuf cent.
et qu'elle ne remplit e n'a jamais rempli d'autres fonctions comportant hypothèques légales.

Domicile...
Dont-acte...





Le Café Français - Laroche apparaîtra sur l'Almanach de Neuvy sur Loire les années 1922 et 1924 sous les rubriques : café et bal.

Cette lecture m'a permis de découvrir l'histoire d'une maison et des familles de Neuvy et surtout l'adresse de la famille Tixier, amie de mes parents.

En recherchant sur le cadastre, j'ai enfin trouvé le "Moulin de Villeneuve". qui se trouvait tout simplement sur les bords de la Vrille, où a vécu François Régnier mon AAGP.


                                            Cadastre 1900 Neuvy sur Loire- AD Nièvre

                                                le moulin de Villeneuve et le lavoir à Neuvy


















vendredi, juin 4

#Geneathème : Histoires d'argent ou papiers de famille (suite)

 


J'ai l'occasion de parler d'une histoire d'argent puisque j'ai récemment lu et déchiffré (les notaires du début du 20ème siècle écrivent presque aussi mal que les notaires du XVIIIème !!) l'inventaire après décès de Mme Laroche  du 22 Janvier 1926, par Maître Maciet notaire à Paris.


Comme je vous l'ai raconté dans mon article précédent, après le décès de son épouse Alphonse Laroche organise un Conseil de Famille puis décide de vendre son commerce.

Auparavant Alphonse Laroche avait géré un hôtel dans le quartier des Halles , puis une grande brasserie  "le bar de l'étoile" Avenue de la Grande Armée, une autre brasserie "Au Rendez-vous du Tramway" Place du Delta et enfin le Café "Les Oiseaux" Place d'Anvers.


   
               Inauguration de la basserie "au rendez-vous du tramway"


Le commerce se situe 12 Place d'Anvers Paris 9ème associé à un appartement au 1er étage de l'immeuble 21 Bd Rochechouart.


Le notaire assisté d'un commissaire priseur débutent l'inventaire de l'appartement de trois chambres et d'une cuisine. Le mobilier en bois d'acajou se compose d'un  buffet, table,  guéridon , armoires, et cartonnier. Deux lits dont en fer et un autre en bois avec une armoire à glace. Les meubles de cuisine sont en bois blanc. Puis vient le tour de la garde robe de Monsieur et de Madame et enfin les bijoux qui se composent que d'une montre d'Alphonse et de l'alliance de Marcelline.

Le tout est estimé a 1945 Frs.


Pour l'inventaire de la brasserie, le notaire s'adjoint de deux experts : Jean Pierre Larochette, négociant en vins et Emile Petit, distillateur.

"Le commissaire priseur sur l'avis des experts approuvés à l'expertise et à l'estimation dudit fond de commerce, ainsi qu'il suit".

Matériel

Dans le bar : Grand comptoir circulaire acajou, étain et marbre. Deux tablettes, armoire, étagères, appareils à café percolateur et bouilleur. Portes, cloisons, mobilier, plafonniers, installations électriques. Cinq chaises en bois recourbé, tablettes en chêne.

Terrasse :

vingt guéridons fonte et cuivre,  quarante huit chaises en rotin, huit banquettes.

Salle du fond :

Huit grandes tables de chêne et banquettes de molesquine, quinze chaises de chêne et pieds en fonte. Radiateur à gaz. Plafonniers et glace de vêtements.

Trois Jeux de dames, trois jeux de paquet.

Lot de verres, tasses et coupes de porcelaine. Un  lot de verrerie, cafetière, petites cuillères.

Le tout estimé à 4885 Frs.


Marchandises.

Trois litres d'eau de vie, Deux bouteilles de fine Champagne, trois litres de marc, trois litres d'eau de vie de cidre à 25°, deux litres de marc de Bourgogne de 50°, quatre litres de rhum à 25°, deux litres de rhum à 54°, un litre de kirsch à 25°, trois litres de Pernod, deux litres Amourette, trois litres de Byrrh, trois litres de Dubonnet, deux litres de Raphaël, deux litres de Mère Picon, deux litres de Claquemire, deux litres de Suze, deux litres d'arquebuse, cinq litres de Xérès, cinq litres de Madère, deux litres de Malaga, cinq porto maison, un litre de quetsche, un litre de mirabelle.

Trois litres d'anis, deux litres de menthe, deux litres de curaçao, un litre de punch, un  litre de grog, deux litres de Turin, un litre Export, trois litres de citron, deux litres de grenadine. Un bocal de cerises.



Cinquante bouteilles de vin rouge, cinquante bouteilles de vin blanc, trente cinq bouteilles de Bordeaux rouge, cinquante bouteilles de Bordeaux blanc, quatre bouteilles de Champagne Mercier, deux bouteilles de champagne Moët et Chandon, treize litres de 75cl de vin de vidange (vin entamé)

Cent dix verres vides.

Le tout estimé à 1974,40 Frs.



Le fond de commerce de limonadier exploité dans son entier est estimé à 120.000 francs.

Monsieur Laroche fait observer qu'en raison de la nature du fond de commerce qu'il dirigeait avec son épouse et des dettes et charges de la communauté, de prévoir le plus rapidement possible la vente de ce commerce.

L'Ordonnance du Tribunal civil de première instance de la Seine, autorise la vente du commerce pour la somme de 120.000 Francs pour le fond de commerce, c'est à dire ; la clientèle, l'achalandage et le droit au bail et à la gestion provisoire jusqu'à la vente.



Le document notarial est complété par l'analyse des papiers :

le livret de famille, le testament de Mme Laroche. 

Alphonse Laroche déclare sur les apports communs :

Au jour du mariage, il ne possédait  aucun immeuble ou biens immobiliers.

Durant le mariage, il n'a recueilli aucun legs ni bénéficié d'aucun don.

Au cours du mariage il n'a acquit aucun immeuble ou droit immobilier.

(Il semblerait qu'à ce sujet, il y ait  "oubli ou omission" de la part de Alphonse Laroche,  cela fera l'objet du prochain article ).

Le document se poursuit avec l'acte de vente du 22 Mai 1920 à Paris de Mr Allaert-lechat et Mme Louise Muller son épouse  à Mr Alphonse Laroche un fond de commerce de bar liquoriste implanté 21 Bd Rochechouart.

Cette vente a été faite moyennant un prix principal de 90.000 Frs. Les marchandises et mobilier ont été réglés sous forme de billets à ordre à encaisser à aux  dates prévues entre le vendeur et l'acquéreur.

Cinquième pièce .

Il s'agit du contrat d'assurance souscrit auprès de la Sté Le Phénix pour garantir le mobilier pour une valeur de 20.000 Frs pour l'argenterie et les bijoux. (voilà les bijoux !!)

Sixième pièce : le notaire indique le montant des charges en cours : taxes municipales, patente, impôts, loyer pour la somme de 8413 Frs.

Déclarations Générales :

Actifs : 127.359 Frs

Passif : aucune somme indiquée .

Passif de la Communauté : frais de soins et frais funéraires de Mme Laroche : 29.000Frs.

Clôture : "Ce fait ne trouvant plus rien à dire, comprendre ni déclarer au présent inventaire demeuré clos et arrêté."

Le 11 Mai 1928.

 




A suivre ...


sources : wikipédia, documents personnels.












vendredi, mai 28

Papiers de famille

J'ai eu le plaisir d'être invitée chez ma cousine  par alliance Martine Laroche, petite fille de Alphonse Laroche, propriétaire de brasseries parisiennes et "Auvergnat de Paris".



                                    Alphonse, Marceline et leur fils Roger

Martine m'a remis plusieurs documents de famille:

Un acte de vente du 19 Décembre 1919

un conseil de famille daté du 12 Janvier 1926.

Un inventaire après décès du 22 Janvier 1926.


Pour cet article, je me suis intéressé au Conseil de famille.

Marceline décède de maladie à l'âge 43 ans, le 12 Novembre 1925 à Vichy où elle faisait sa cure thermale.

Après 21 ans de mariage et de collaboration au côté de son mari et malheureusement la perte de son premier fils à l'âge de 8 ans.

Alphonse Laroche se retrouve seul avec son second fils Charles qui a 17 ans.

Pour le règlement de la succession, un Conseil de famille a lieu le 12 Janvier 1926 organisé par le Juge de Paix de la Mairie du 9ème arrondissement de Paris, Maître Emile Eugène Galion assisté de son greffier Maître Marcel Auguste Gibert.

Sont présents à ce conseil :

Du côte de la branche paternelle :

Antoine Dailly, marchand de vins , 11 Place de la Mairie à Brunoy - oncle par alliance.

Marie Jean Joseph Palangie, liquoriste , rue de l'ancienne mairie à Clichy - oncle par alliance.

Jean Justin Charrier, liquoriste, rue Campo Fornio Paris 12ème - oncle par alliance.

Du côté de la branche maternelle :

Oswald Louis Bigot propriétaire à Neuvy sur Loire  - oncle par alliance

Robert Eugène Tavernier mécanicien, 21 Bd Rochechouart Paris 9ème, cousin par alliance.

Henri Quenet typographe, 3 rue Servan Paris 11ème,  oncle.

Oswald Louis Bigot est nommé à l'unanimité  tuteur de l'enfant Charles Laroche.



La lecture de ce conseil de famille me permet de compléter mon arbre et de faire quelques remarques.

Les hommes (pas de femmes) convoqués sont, soit  des oncles par alliance, donc des beaux frères de Alphonse Laroche ou de Marceline Régnier, un cousin par alliance et un oncle.

je reviens à la branche paternelle.

Antoine Dailly natif de Saône et Loire épouse Maria Laroche le  4 Février 1904 à Paris 13ème . Il est tonnelier puis marchand de vins, Maria est cuisinière.

Marie Jean Joseph Palangie, natif de Rodez -Aveyron est coiffeur, puis deviendra liquoriste, se marie le 27 Décembre 1894 à Paris 15ème avec Marie Laroche, également cuisinière.

Jean Justin Charrier né à Lormes Nièvre, épouse Marguerite Laroche le 4 Février 1905 Paris 5ème. Jean est tanneur puis liquoriste comme son beau frère. Marguerite est employée de magasin.


Un petit arrêt sur le métier de liquoriste : "celui qui fait et vend des liqueurs"



Oswald Louis Bigot , sommelier, limonadier, né à Méréville Essonne, est l'époux de la soeur de Marceline, Constance Régnier.

Robert Eugène Tavernier né à Rouen se marie le 26 Février 1920 à Paris 9ème avec Alice Louise Réglé, petite cousine de Marceline, native de Neuvy sur Loire Nièvre,(village des familles Régnier et Réglé) . Le couple vit dans même immeuble de  la famille Laroche, 21 boulevard Rochechouart.

Enfin, Henri Quenet, typographe, second époux de Angèle Régnier qui n'est pas un oncle puisqu'il n'a aucune relation familiale avec les familles Régnier et Laroche.

Pourtant, il existe bien des frères en ligne directe :

Gustave Laroche né le 13 Mai 1883 à St Dier d'Auvergne (puy de dôme) Il vit dans le village de Culhat.

et

Philibert Régnier, imprimeur , frère aîné de Marceline, né le 28 Février 1874 à Neuvy sur Loire. En 1926 il habite 77 rue de Patay Paris 13ème.

A suivre....


sources : wikipedia, AD de Paris, document personnel.














jeudi, mai 13

#Geneathème : Histoires de remariages

 



Dans mon arbre je trouve de nombreux remariages. Les causes de décès sont connues pour les femmes : généralement après les couches ou d'épuisement à la suite de nombreuses naissances.

Pour les hommes, leur décès peut être causé par un travail exténuant associé à une mauvaise hygiène de vie.


Voici trois exemples :

Famille Loumiet

Jacques Loumiet se marie avec Marie Broussard le 17 Juillet 1759 à Langoiran(Gironde) Marie est veuve de Guillaume Dufaux avec qui elle a eut  un enfant.

Le couple a deux enfants : 

Jean qui épouse Anne Mainvielle le 23 Juillet 1788 - 3 enfants.

Jeanne qui épouse François Dosque le 21 Septembre 1784.

le couple aura 8 enfants mais seulement 3 resteront en vie.

Jean et Jeanne  décèdent tous les deux à l'âge de 35 ans.

Le beau frère François Dosque et la belle soeur Anne Mainvielle se remarient le 5 Décembre 1797,  5 mois après le décès de Jeanne Loumiet.

Ils auront à nouveau un fils Pierre le 3 Janvier 1799.



Famille Valette

Jean Valette est aubergiste dans le village de Arzenc de Randon en Lozère.

le 13 Mai 1782 il épouse Marie André native de St Sauveur de Génestoux. Ils auront 8 enfants tous en bonne santé...

Marie décède le 29 Avril 1799 à 45 ans.

le remariage a lieu le 10 Octobre 1802 avec Elisabeth Paulhau qui a 26 ans alors de Jean Valette vient de fêter ses 56 ans, ce qui ne lui empêchera pas de lui faire à nouveau 8 enfants, tous en bonne santé ...

Jean Valette décèdera à l'âge canonique de 96 ans entouré de ses 16 enfants.  


acte de mariage de Jean Valette et Elisabeth Paulhan du 10.10.1802 St Sauveur de Génestoux- AD Lozère



Famille REIX


Jacques Reix est contremaître gantier à Saint Junien -Haute Vienne.

A 22 ans il épouse sa cousine Anne Mazaud, le 23 Juin 1844.

Ils auront deux enfants. Mais Anne décède le 3 Septembre 1849 à l'âge de 27 ans .

Jacques ne va pas chercher bien loin sa seconde épouse puisqu'il se marie le 15 Février 1852 avec la soeur Jeanne Mazaud qui a 25 ans et également sa cousine ...

Mais pour ce cas de mariage ils ont du obtenir la dispense du Président de la République qui à cette époque était Louis Napoléon Bonaparte.



  Acte de mariage de Jacques Reix et Jeanne Mazaud du 15.02.1852 -AD Haute Vienne

et pour terminer voici les trois mariages et trois enterrements de Marie Angèle Reix.




    une photo de mariage de Marie Angèle Reix avec quel époux ?
















vendredi, mai 7

Les Sokols de passage à Périgueux

Le journal  "La France de Bordeaux et du Sud Ouest" du Mercredi 30 Juin 1895 m'informe que les Sokols sont de passage à Périgueux.







Qui sont les Sokols ?
Voici leur histoire racontée par Wikipédia






Les Sokols ont donc fait une tournée française en passant par Paris, Bordeaux et Périgueux pour présenter une démonstration de gymnastique.

Qui est Mr Loumiet greffier, amateur photographe qui a présenté une exposition de photos relatant le séjour des Sokols  à Périgueux ?

Il s'agit de Giles Loumiet né le 8 Novembre 1852 à Bordeaux.
Greffier de justice au Tribunal de Bordeaux puis de Périgueux en 1889. (cousin de mon arrière-grand-père)

En 1900 l'Automobile Club Bordelais lui attribuera une médaille de bronze pour la qualité de ses photos . 




                                                           signature de Giles Loumiet






sources : wikipedia, presse ancienne.