lundi, novembre 2

#Challenge AZ 2020

 

BERNARD AUTIER

              Gironde : armes de la Guyenne et léopard d'Aquitaine


Que s'est-il passé le 27 Messidor an VI à Bordeaux ?

A Paris, a eu lieu le coup d'état du 22 Floréal an VI, mais à Bordeaux juste ma naissance.

Mon père François Autié, bouvier, est absent, c'est donc la citoyenne  Marie Barailley  sage femme, qui me porte devant l'officier d'état civil, elle est accompagnée de Bernard Chabanneau mon oncle maternel, Joseph Bourdalot et son épouse Marguerite Boifret voisins et amis de mes parents.

Je suis nourrit par ma mère ...

           AD Bordeaux


Mes parents, François Autié (mon nom deviendra Autier à la naissance de ma fille Marie Adélaïde en 1819) et Jeanne Chabonneau, habitent 11 rue Chantecrit, tout prêt de la Garonne et du port de Bordeaux.




j'apprends le métier de tonnelier, métier indispensable à Bordeaux .

A lirehttps://chronique-familiale.blogspot.com/2014/03/geneatheme-un-metier-les-tonneliers.html


A 19 ans je suis déjà marié !!


acte de mariage du 1er Juillet 1818 à Guitres.


Mon épouse se nomme Jeanne Bréau, native de Guitres et nous nous installons à Cardon-Blanc, ville située au nord de Bordeaux de l'autre côté de la Garonne.

A lire lhttps://chronique-familiale.blogspot.com/2017/04/mon-sejour-en-gironde-second-episode.html

Nous aurons trois filles : Marie Adélaïde en 1819, Marie Dorothée en 1821 et Marguerite Victoire en 1826.

Marguerite se mariera avec Jean Etienne Raymond, verrier.

Ils seront les parents des deux arrières-grand-mères maternelles de mon Cujus Martine.



Les tonneliers chantent en travaillant...





sources : AD Bordeaux, documents personnels




dimanche, novembre 1

#Challenge AZ2020

 

 

  Antoine NEGRE 
 
                          
                               
Lozère (armes de France et d'Aragon)

Je suis le sosa 32 à la 5ème génération de Maurice, le père de mon Cujus.

Mon patronyme provient du  surnom d'un homme au teint ou aux cheveux foncés.  Ce nom peut être considéré comme polyphylétique  (plusieurs races ou tribus) Il est présent dans le sud de la France (Lozère, Tarn, Aveyron, Hérault).


Mon patronyme  a un blason .





J'ai vu le jour le Mardi 10 Avril 1764 à Saint Léger de Peyre, hameau de Faibesse où vivent mes parents Jean Nègre, laboureur et son épouse Jeanne Gras.
6ème enfant d'une fratrie de 7, j'apprends le beau  métier de maréchal ferrant.

J'ai connu Elisabeth Mazaudier à l'occasion d'une foire très renommée de Chateauneuf de Randon.
Elisabeth est descendante d'une famille très ancienne, puisque ses ancêtres vivaient déjà à Chateauneuf sous le roi Henri IV.

Nous nous sommes mariés le jour glacial du Vendredi 21 Décembre 1798 et  j'ai installé ma forge  à l'Habitarelle.




Elisabeth et moi, auront 9 enfants, mais 3 ne vivront que quelques mois.
Mes deux fils François Antoine et Pierre seront eux aussi maréchal ferrant.
Lors du mariage de François Antoine le 18 Février 1829 je peux signer l'acte.

Je perds mon épouse le 20 Décembre 1819, elle n'a que 50 ans.

Je suis décédé le 30 Mars 1839 à l'âge de 72 ans.

je suis né sous le règne de Louis XV , j'ai connu la Révolution, l'empire Napoléonien et les courts règnes de Louis XVIII , de Charles X et de Louis Philippe.





sources AD Lozère - documents personnels.


Plus de Lecture :










                                                                                                                         

samedi, octobre 31

#ChallengeAZ 2020

 


Bonsoir  à tous les Généablogeurs.


C'est une décision tardive puisqu'elle date de ce matin.

Le confinement a du bon !!!

Pour cette édition 2020 mon thème est : PORTRAITS

Bonne lecture.

Martine


Gallica






samedi, octobre 24

1er Novembre






Le premier Novembre de chaque année nous allons honorer et nous souvenir de nos parents, grands parents ,nos ancêtres disparus en allant déposer sur leur tombe le chrysanthème de saison.


Cette année je suis allée à Neuvy sur Loire, Nièvre sur les tombes des descendants de mon arrière grand mère paternelle  Louise Philiberthe Réglé épouse Régnier.



tombe de Marceline Régnier et de  sa famille Laroche.



Constance Régnier et son époux Louis Bigot


Philibert Régnier et son  épouse et cousine Louise Gastellier.

                                                                   

                                                                 

                                         Les ancêtres FAVROT et SAGET


et un petit tour dans le village pour revoir la maison de la famille et sa  jolie tourelle.



Lors du salon virtuel Gene@Event2020 organisé par la FFG, j'ai pris contact avec l'association Bordelaise de Généalogie.

Francis m'a aimablement aidé à rechercher les sépultures de ma famille LOUMIET .
Il en a trouvé deux :
Cimetière Bordeaux Nord :  Alexis Loumiet inhumé en 1922,  et sa famille (frère aîné de mon arrière grand père Alexis Bastien).
Cimetière La Chartreuse : Guillaume Loumiet inhumé en 1884, le caveau appartenant à sa belle famille Bertin.

Je n'ai plus qu'à demander à l'entraide Geneanet de photographier les tombes...




Un souvenir de la cousinade de 2014 à Saint Junien -Haute Vienne.


             caveau des familles REIX et MAZAUD



et quelques médaillons de céramique sur les tombes des ancêtres.


Le Chrysanthème




sources : photos privées -Wikipedia.






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  • samedi, septembre 19

    La famille LOUMIET

     ou les dernières nouvelles de ma famille Béarnaise.




    Les membres de cette famille originaire de Osse en Aspe, Pyrénées Atlantiques où ils ont été pasteurs, puis commerçants bouchers, se ont installés dans la ville de Eaux Bonnes qui est devenue un haut lieu thermal de la  région au 19ème siècle, grâce à la Princesse Eugénie.






    Plusieurs Loumiet deviennent hôteliers à Eaux-Bonnes et dans le hameau de Gabas.













    Est il l'hôtel Belle Vue ?



                                            Village de Gabas


                         

                           

    L'hôtel des Pyrénées à Gabas


    Le chemin de fer arrive à Eaux Bonnes le 7 Juillet 1883 et la famille Loumiet est présente à l'inauguration.





    En 1887, Pierre Loumiet vend son hôtel de Gabas  et sa maison de Laruns.







    L'indépendant des Pyrénées m'apprend que Pierre Loumiet était propriétaire d'une carrière d'ardoise en 1874.




    Les journaux m' informent  que les Loumiet ont eut des accidents de voiture...














    Carte IGN.


    sources : Gallica, Généanet, Pyrénées 64cpa.




    samedi, septembre 5

    LA GUERRE DE 1870, il y a 150 ans.

    Lettre de GEORGE SAND à GUSTAVE FLAUBERT  "Je trouve cette guerre infâme Elle me rappelle la chanson de Malborouth. Quelle leçon pour les peuples qui veulent des maîtres absolus!"

    Je me suis souvenu que je possédais le livre de Marche de Albert PILLON, un cousin par alliance de la famille REIX. (1851-1912)



    Albert Pillon a été engagé au 1er Régiment du Génie à l'âge de 20 ans. Matricule 7.252.


    Voici le texte que j'ai pu lire.

    "PILLON ALBERT parti de chez ses parents le 13 Septembre 1870 pour aller rejoindre le 3ème génie à Lyon pour son sort.
    Quitter avec la 18ème Compagnie le 1er Octobre  pour renter à la 18ème Compagnie du 1er Régiment du Génie.
    Parti avecle 18ème Compagnie le 17 Octobe de Lyon pour l'armée Lalane, arrivée à Blois le 21 Octobre en passant par Saint-Etienne, long tour...
    Quitter Blois le 25 Octobre pour aller faire des manoeuvres au château de ...
    faire des caniveaux et des batteries.
    Sortie le 9 Novembre pour aller à marche forcée rejoindre le 16ème corps pour aller travailler à faire des batteries et des tranchées sur Orléans. Quitter pour se diriger vers Osoire . Quitter à 6 heures du matin pour aller sur .... pour aller livrer bataille de 8 heures du matin à 6 heures du soir, faire battre les Prussiens en retraite le même jour par l'armée française.
    le 10 Novembre parti pour aller à Saint .... pour faire des tranchées et des batteries pour battre Paris.
    Quitter Saint .... le 28 au matin pour aller à Boulay à faire des batteries pour la défense d'Orléans.
    Le Dimanche quitter Boulay le 1er Décembre pour marcher sur Paris.
    Coucher à Sigy ? le 2 à 4 heures du matin pour livrer bataille pour battre en retraite
    à deux heures du soir.
    Reprise par le 15ème corps et une division du 16ème corps, bataille tenue le 2 et le 3 décembre pour battre en retraite le 4 sur Orléans.
    La Compagnie quitte Orléans en direction de Blois pour aller au bac de Chambord, rentrer le même jour à Blois pour faire sauter le pont à 8 heures du soir.
    Quitter Blois aussitôt pour aller faire sauter le pont de fer. Arrivée à Amboise pour faire sauter le pont après deux jours de travail.
    Le 19 partir pour aller faire sauter le pont de chemin de fer entre Montlouis et la gare de ...et retour à Tours le 20 à 10 heures du matin. 
    Le 22 coucher à Loudin et le 23 à Saumur. Pris le chemin de fer à 9 heures pour arriver à Angers et rester du 28 Décembre au 9 Janvier 1871.
    le 9 Janvier aller sur le plateau d'Ivry Levêque livrer bataille le 10 à 1 heure du soir.
    Livrer un capitaine, un infirmier, un caporal et plusieurs soldats  battus en retraite.
    Coucher au Mans. Le 12 aller faire sauter un pont du chemin de fer se dirigeant sur Tours, surpris par les Prussiens à 2 heures de l'après midi faisant feu sur nous, obliger d'allumer le feu sans finir le travail et battre en retraite du Laval.
    Coucher sur la route, dans le noir sans toucher de vivre.
    Le régiment se dirigera vers Poitiers, Château Gontier, Château du Fou, Châtellerault, Angers. Traversera la Dordogne en bateau pour arriver à Bordeaux le 26 Mars 1871 à 9 heures du soir à la Caserne de la Signac."