mercredi, novembre 13

#CHALLENGE AZ 2019 - K















MES K ou CAS !!!


Je vous soumets deux cas de blocages généalogiques :

branche maternelle

Isabeau Loumiet




Acte de décès de Isabeau Loumiet du 2 Avril 1806 à Langoiran Gironde.

Sur cet acte le Maire indique qu'elle est l'épouse de Pierre Eyraud vigneron, demeurant au lieu-dit  du Pain à Langoiran et qu'elle est âgée de 70 ans.

Elle est donc née en 1736.
Je pourrai l'associer à la famille de Jacques Loumiet venu se marier à Langoiran en 1759 et natif de Osse en Aspe (P.A.), mais je n'ai pas  trouvé l'acte de naissance et aucun acte concernant la famille Eyraud à Langoiran.

Des Pierre Eyraud, vigneron, il y en a un certain nombre en Gironde. 
Je suis donc toujours à la recherche de ce couple.


    carte de Cassini                                   Carte IGN

sources  : AD Gironde - IGN remonter le temps


Deuxième cas :

mes arrières grands parents maternels.

Alexis Bastien Loumiet décède à Cenon-Gironde, le Samedi 27 Décembre 1941 et son épouse Marie Louise Raymond quarante huit heures après, soit  le Lundi 29 Décembre.
Leur fils Emile est présent et gère des formalités.

Sauf que je n'ai toujours pas trouvé leur sépulture.

A la Mairie de Cenon, les fiches de transport des corps n'existent pas (c'est une période de guerre).

La famille Loumiet vivant à Bordeaux depuis 1840, j'ai contacté les trois cimetières sans succès.

La mère de Marie Louise, Marguerite Autier étant originaire de Bassens, j'ai demandé par l'intermédiaire de "l'entraide Généanet" de se rendre sur place.
Mon correspondant m'a répondu que ce cimetière était très mal entretenu et les services de la Mairie m'ont répondu négativement.

Il doit bien exister un caveau familial dans un cimetière, mais où ?


cimetière de Bordeaux

























mardi, novembre 12

#CHALLENGE AZ 2019 - J















 JUNIEN saint 
Haute Vienne



Voici une promenade historique de cette ville au riche passé industriel et artisanal.
                            une maison de gantier


C'est là que  j'ai découvert, grâce à mon cousin Jean, la saga familiale REIX et MAZAUD.



Saint Junien, village situé sur les bords de la Vienne a été fondé par deux moines Junien et Amand chargés de convertir les habitants de la forêt de Comodoliac.
Cette légende est rappelée tous les 7 ans lors la célébration des Ostensions.



            Le suisse devant le tombeau de Saint Junien
                         Ostensions de 2016


               Eglise de Saint Junien


Le plus ancien acte que je possède date du 16 Septembre 1697 à Saint Junien Paroisse St Pierre.
Il s'agit du mariage de Jean Reys avec Marie Beynaud.
Jean est le fils de Jean, teinturier et de Jeanne Dufuas.

Le fils aîné se nomme Isaac, maître chapelier, se marie avec Marie Chabodie le 29 Janvier 1704.
C'est le début d'une grande descendance.

Décès de Jean Reyx le 2 Mars 1730
Testament - Périgord Notaires à Saint Junien
"le 2 Mars 1730 Simon Reys et Pierre Reys frère et fils de feu Isaac Reys et de feue Marie Chabodie indiquent leurs volontés pour le repos de leurs âmes...après leurs décès.
En présence de Lucien Bernard maître chapelier, Bathélémy Duprat marchand gantier, François Bernard chapelier, Junien Bernard maître chapelier."

Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 24 Avril 1782.
Conservation des hypothèques.

"Par contrat du 30 Octobre 1781 reçu Dupuy notaire de Saint Junien, sieur Pierre Reix marchand chapelier dudit Saint Junien a acquis du sieur Léonard Berthet un domaine moyennant 3000 livres."

Sources : arbre généanet de J. Mazaud
photos personnelles





























lundi, novembre 11

#CHALLENGE AZ 2019 - I
















ICI et LA...

Au XIXème siècle, de nombreux français ont quitté leur village pour aller travailler à la Capitale, ce fut le cas de mes proches ancêtres.

Jean Baptiste NEGRE , mon grand père paternel.
Il quitte Chateauneuf de Randon en Lozère où il était journalier pour arriver en 1903 rue Oudinot 7ème.
Il retrouvera la communauté Auvergnate et sera garçon de café chez la famille LAROCHE native de Clermont Ferrand.

Famille LAROCHE


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Philibert REGNIER, le fils aîné de mon arrière-grand mère paternelle, quitte Neuvy sur Loire- Nievre en 1899 où il était domestique.
Il s'installe rue Lafayette  9ème et devient imprimeur.



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Marc REIX est gantier, comme ses  deux frères à Saint Junien -Haute Vienne.
En 1877, Il part à Bordeaux comme apprenti puis après son mariage, rejoint un cousin à Amiens en 1884 et arrive à Paris en 1891 pour s'installer avec sa femme et ses 10 enfants, 1 rue du Mont-Cenis 18ème.


Son frère aîné Joseph,  vient en à Paris en 1884 rue des Vertus 17ème, puis installe sa boutique de gantier à Roubaix-Nord.

Eugène Reix fils de Joseph devant sa boutique à Roubaix


Joseph, le plus jeune frère  fondera son commerce de gants en  1882 à Saint Quentin dans l'Aisne.



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Quant à Alexis Bastien Loumiet, mon arrière grand père maternel, il viendra de Bordeaux  à Paris avec son fils Emile en 1907 pour participer au chantier de finition du Sacré Coeur de Montmartre en tant sculpteur sur pierre (56 rue Letort 18ème) puis décorera les églises de  Paris jusqu'à sa retraite en 1926 où il retournera vivre à Cenon -Gironde.




sources : photos personnelles













samedi, novembre 9

# CHALLENGE AZ 2019 - H















HISTOIRE - la grande et la petite.


Mes ancêtres ont cotoyés la Grande Histoire de France en participant aux guerres ou en étant obligés de quitter leur province mais aussi à la petite histoire, comme celle des métiers artisanaux ou de l'industrie.

Voici quelques exemples :

La dynastie des gantiers de Saint Junien (Haute Vienne) comme la famille REIX de 1700 à 1935.




Les verriers de l'Hérault et de Bordeaux pour la famille RAYMOND  de 1774 à 1920.




Les maréchaux ferrant pour la famille NEGRE de 1798 à 1984 à Chateauneuf de randon -Lozère







Les tonneliers chez la famille LOUMIET de 1788 à 1900 à Langoiran et Bordeaux -Gironde.














vendredi, novembre 8

#CHALLENGE AZ 2019 - G
















Gastellier

Une famille de vignerons en Essonne.

branche maternelle du côté paternelle.

"Boire un petit coup, s'est agréable" ce n'est pas un Bourguignon ou un Bordelais qui chante, mais un vigneron de l'Essonne !!!

En effet, les vignes étaient cultivées au sud de Paris jusqu'à la crise du phylloxéra vers 1870.





Pierre Gastellier était déjà vigneron en 1710 à Maisse.





et sa descendance est imposante.


Pierre Gastellier né le 20 Novembre 1710 à Maisse fils de Pierre et Catherine Jullemier.
Il se marie le 23 Novembre 1734 avec Marie Gastineau et se remarie avec Anne Elisabeth Minier et aura en tout 7 enfants.
dont Pierre né le 7 Décembre 1735, vigneron  qui aura également deux épouses qui lui donneront 11 enfants.
dont Louis Honoré "Tranquille" également vigneron, marié le 7 Juillet 1801 avec Marguerite Françoise Parrain avec laquelle il aura 7 enfants.

dont François Victor né le 22 Février 1810 simplement manouvrier , marié le 25 Juin 1832 toujours à Maisse avec Marie Louise Catherine Carré.


Recensement 1836 à Maisse.


Le premier à quitter Maisse sera Auguste né le 28 Février 1852. Il est chauffeur et s'installe à Ivry sur Seine où il se marie avec Marie Réglé que j'ai déjà cité dans l'article précédent.

Ils auront 5 enfants, dont Louise née le 22 Mai 1881 à Ivry et qui épousera son cousin germain Philibert Régnier, fils de mon arrière grand mère Louise Philiberte Réglé épouse Régnier.

La boucle est bouclée !!!


Article paru dans le Parisien

sources : AD Essonne
















jeudi, novembre 7

#CHALLENGE AZ 2019 - F















FAVROT de Neuvy sur Loire

Branche maternelle de la famille Nègre





Louise Françoise Favrot est née le 27 Septembre 1821 à Neuvy sur Loire - Nièvre.
Son père, René natif du village de Saint Loup du Bois  est jardinier- cultivateur et sa mère se nomme Françoise SAGET.

Mais en lisant le recensement de 1821 de Neuvy, je ne trouve aucune trace des deux familles.

Louise qui a 19 ans fait connaissance d' un garçon du village, Simon Hubert REGLE qui est domestique, âgé de 24 ans.
Ils se marieront le 22 Février 1841 et habiteront au lieu dit Les Vachers à Neuvy.


Le couple aura 11 enfants ...

-Louise née le 3 avril 1842 mais décède le 10 avril 1844.
-Pauline Augustine le 22 février 1844 se mariera avec Guillaume Martinaiche et aura 6 enfants.
-Célestine Edmée le 17 novembre 1845 
-Alexandre Désiré le 18 Février 1847
-Hubert Auguste le 20 Février 1849 marié à Pauline Favart native de la Mayenne. Ils auront 2 enfants.
-Louise Philiberthe  le 28 août 1850 , mon arrière grand mère paternelle,  mariée le 23 Novembre 1881 avec Charles Alphonse Régnier de Bonny sur Loire. 
Louise aura un fils naturel et 4 filles de Charles.

Louise Philiberthe Réglé


- Louise Synaïde née le 28 Janvier 1853 mais décède à l'âge de 7 ans.
-Louis Emile le 8 Février 1855
-Marie et Hubert  le 7 Novembre 1859 (jumeaux)
Marie se marie avec Auguste Gastellier le 15 Janvier 1880 à Ivry sur Seine. 
Hubert, potier,  épouse Honorine Marie Capieau le 22 Mars 1886 à Neuvy, ils auront 4 enfants.
et enfin,
Pauline le 27 Novembre 1862 qui se mariera le 14 Octobre 1882 à Vitry sur Seine  avec Jean Boin.

Recensement 1881 Neuvy sur Loire

Sur ce recensement de 1881 on retrouve les parents Hubert et Louise et deux de leurs enfants : Hubert dit Eugène et Louise avec son époux Charles Régnier et leur fils Auguste.
Les autres enfants comme Marie et Pauline sont parties vivre en région parisienne.

Recensement Ivry sur seine


sources AD Nièvres et 94.
























mercredi, novembre 6

#CHALLENGE AZ 2019 - E














EVEQUES du Moyen Age




Je quitte mon arbre, pour un article sur les Evêques et plus particulièrement les évêques de Bordeaux et de l'Aquitaine.
Personnages religieux importants : propriétaires de domaines,terres, vignes,  percepteurs d'impôts, diplomates, animateurs des paroisses catholiques du diocèse qui s'étendait de la Dordogne jusqu'à la frontière du pays Basque.




Voici quelques textes écrits par le secrétaire de l'évêque  Amanieu de la Mothe  vers les années 1353. (Guerre de Cent ans).

"Vins recueillis à Bordeaux des revenus de l'archevêché, de ce côté de la rivière : dix huit tonneaux, une pipe de vin claret, sept de vin rouge pur, cinq de vin rouge mêlé.
Donné au trésorier du Prince, par ordre de l'official, un tonneau de vin pour lui recommander les affaires de l'archevêché

"Les dépenses en vin faites dans le palais archiépiscopal en 1354, par les serviteurs de l'archevêque et leur suite s'élèvent à quinze tonneaux.
De plus, le sénéchal, le maire et le sous-maire ainsi que le connétable ont eu chacun leur pipe de vin blanc."

"Vente de vins pour l'année 1385 : vins envoyés à certains magnats d'Angleterre par le seigneur archevêque".



                             la France en 1385


L'archevêque reçois à sa table en 1355 :

"Repas offert aux marchands anglais : poulets, chapons, viandes de boeuf, pigeons etc...

Le 7 Juillet, Pierre de la Mothe donna un dîner dans le palais archiépiscopal où furent invités : le sénéchal, le connétable, le maire de Bordeaux, Etienne de Cossinton, chevalier et le chapelain Guillaume, G. du Puy archidiacre de Blaye, l'official Bertrand Ferrand, Bergonde Lia et plusieurs autre nobles.
Dépensés pour cela outre le vin, le pain et le bois, soixante cinq sous neuf deniers sterlings.
Donné à quatre trompettes, à Emeryc le jongleur et à Raymond le fol"



Les très riches heures du Duc de Berry
Chantilly - Musée Condé

sources : Gallica - Archives de l'Archevêché de Bordeaux.