samedi, mai 19

#GENEATHEME : UNE FAMILLE

Pour ce nouveau généathème dédié à l'histoire d'une famille, j'ai choisi la branche paternelle : NEGRE
qui pourrait se limiter à écrire : 
un village ; Chateauneuf de Randon (Lozère)
une profession : Maréchal Ferrant

En effet, Antoine Nègre (sosa 32g6) maréchal ferrant,  natif de Saint Léger de Peyre est venu se marier à Chateauneuf de randon le 2 Janvier 1798 avec Elisabeth Mazaudier.

Ils auront 9 enfants dont deux fils François né le 30.04.1803 et Pierre né le 16.07.1806 (sosa 16g5) tous deux maréchal ferrant

La monographie écrite en 1862, indique que le village comporte 659 habitants, tisserands, dentellières ou fileuses.







Pierre aura également 9 enfants avec Marguerite Malaval puis Elisabeth Roux.
leurs fils : Pierre, François et Jean Baptiste reprendront la même profession.



table des successions et des absences de 1871-1891.
décès de Pierre Nègre









C'est Jean Baptiste (sosa8g4) qui abandonnera cette profession pour être camionneur puis épicier à Chateauneuf de randon.
Il se marie  avec Marie Augustine Valette.
Leur fils Jean Baptiste (mon grand-père) naît le 28.07.1879. Il fait ses études au petit séminaire de Mende.
La fiche matricule (classe 1899) indique qu'il est journalier.

A l'âge de 24 ans, il se décide à prendre le train  pour se rendre à Paris.






Sa fiche matricule indique qu'il habite en 1903 : 27 rue Oudinot Paris 7ème puis en 1904 : 19 rue Domrémy Paris 13ème.
Il devient garçon de café dans l'hôtel restaurant de Mr LAROCHE , auvergnat de Clermont Ferrand, situé 37 rue Vauvilliers Paris 1er.





Jean Baptiste Nègre (au fond à gauche) avec sa famille vers 1910.




sources : AD Lozère - photo privée.




jeudi, avril 26

CENTENAIRE 14-18 "La Guerre des Crayons"

Histoire d'un fonds exceptionnel




La Société d'Histoire et d'Archéologie "Le Vieux Montmartre" depuis sa fondation en 1886 collabore étroitement avec les écoles élémentaires du 18ème arrondissement.

Au printemps 1914, dès le début du conflit, elle prit l'initiative par l'intermédiaire de Monsieur Hutpin, secrétaire de la société savante et instituteur, de lancer un nouveau concours pour les enfants des écoles de la rue Lepic et de la rue St Isaure.
Les jeunes élèves alors âgés de 6 à 13 ans vont produire plusieurs centaines de dessins et rédactions entre 1914 et 1918.




Entrés dans la collection du "Vieux Montmartre" après la guerre, 1300 dessins et 150 rédactions constituent une précieuse chronique de guerre, unique en son genre, tant par la quantité, la qualité et l'excellente conservation.
Les écoliers y expriment leur vie quotidienne, leurs sentiments, leur vision pendant les quatre années de ce terrible conflit.

100 ans plus tard, en 2018, un hommage est rendu à ces "petits soldats de l'arrière" à travers de nombreuses expositions.



sources : Collections de la Société Le Vieux Montmartre Musée de Montmartre.
http://www.levieuxmontmartre.com/
















samedi, avril 14

#GENEATHEMES - UNE CARTE POSTALE

Je n'ai pas trouvé beaucoup de cartes postales écrites  par les  membres de ma famille et toutes celles de ma famille proche ont disparues....maman n'était pas conservatrice .

l'une d'elles, qui m'a été remise par ma cousine Bernadette apporte quelques informations et bien entendu une question.






Date illisible envoyée de Saint Junien ou de Limoges.(Haute Vienne)
Adressée a Monsieur Loumiet Gilbert  rue de la Mairie à Cenon (Gironde)

Cette carte a été écrite par Alice Reix épouse Pillon, qui se trouvait donc en villégiature à Saint Junien.

Robert (Robert Pillon, époux d'Alice) a pris le train ce matin pour Paris.
Nous avons fait une belle promenade .
Je dois aller dîner chez Thérèse (qui est Thérèse ?) ce soir qui vient de me le faire dire car elle doit partir demain. Elle a du se décidé tout d'un coup.
Moi je prendrais probablement le train Samedi matin.
J'espère que vous êtes tous en bonne santé mais je voudrais bien avoir de vos nouvelles.
Bons baisers à tous.
Alice


Donc, Gilbert était en vacances chez ses grands parents  Alexis et Marie Louise Loumiet à Cenon rue de la Mairie devenue rue du Mal Joffre.
La famille Loumiet s'étant installée à Cenon en 1825, leur petit fils devait être âgé d'au moins 15 ans.


                       
                Marc Reix et Gilbert Loumiet vers 1925


Alice logeait chez Thérèse ...
impossible de trouver ce prénom dans la généalogie Reix, Mazaud et autres.
Est-ce une cousine qui a changé de prénom ? comme s'était l'habitude à cette époque ou m'aurait-elle échappée ?

  Alice et Robert Pillon


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Voici les dernières nouvelles des Loumiet parues dans la presse ancienne :

Les bons élèves !!



1936 l'art musical Bordeaux

89
La Petite Gironde 1896


Un amateur de voiture ....










sources: retronews - photos et carte postale personnelles.














































lundi, avril 2

LE CINEMA LOUMIET

Dans l'article précédent j'ai nommé GUILLAUME LOUMIET marié avec Jeanne TREPEAU.
Vers 1900 ,Ils se sont installés 19 rue Carnot  à Cenon comme débitants .
Le local comporte une boutique et une grande salle qui peut servir pour les réunions et les festivités.
Guillaume fut président de l'association du quartier et conseiller municipal.(voir article précédent)

Au décès de Guillaume, le 29.11.1913, son fils JEAN GEORGES devient l'usufruitier.
sa fille THERESE et son mari Alphonse Buissonnet deviennent  eux aussi buralistes à la même adresse.

La salle est transformée en cinéma. 
"Le Cinéma Loumiet"



ressemblait-il à ce bâtiment ?

dans le journal La Petite Gironde, j'ai pu lire la programmations des films des années 1922, 1923.

La Petite Gironde du 7.09.1923


La Petite Gironde du 23.12.1922


La Petite Gironde du 28.03.1923

La Petite Gironde 9.02.1923





la Petite Gironde 17.08.1923

la Petite Gironde 17.11.1923



La Petite Gironde 21.03.1928

Le 21 Mars 1928, le cinéma servait aussi de salle de réunion.



Histoire du cinéma muet : 
Le premier film des frères Lumière sont projetés sur grand écran à partir de 1895. 
Les films sont d'une durée de 60 secondes à 5 minutes.


sources : AD Girondes, archives de la Mairie de Cenon, Wikipédia, retronews.





vendredi, mars 16

UN ANCETRE PAR HASARD

Dans ce nouvel article, je pars à la découverte de la vie de CATHERINE LESCURE et de sa famille.   

Catherine est née le 9 Juillet 1821 à Cadillac (Gironde) , ses parents sont Benoît Lescure, cordonnier et Marie Viaud  (dont j'ai pu reconstituer l'ascendance grâce à une cousine Généanet)

Elle est mariée avec Jean LOUMIET le 18 Novembre 1845 à Langoiran à l'âge de 24 ans.
Les parents de Jean sont Antoine, tonnelier et Magdeleine Lataste.



Carte de Cassini


Catherine est sage femme.
Elle met au monde les nouveaux nés du village et son époux qui est charpentier de navire travaille au village du Tourne sur les bords de la Garonne où se situent les chantiers navals.


AD Gironde





Leur premier fils, Guillaume naît le 12 Juillet 1846 à Langoiran.
Cet enfant fait partie de mes "invisibles" car je ne  possède  que l'acte de naissance.

Je n'en sais pas beaucoup plus sur le deuxième enfant, Madeleine qui  naît le 17 Octobre 1847 et décède le 8 Janvier 1873 à l'âge de 25 ans.

Françoise qui est née le 18 Mai 1849, ne vivra que  2 mois.

Giles , leur 4ème enfant vient au monde le 8 Novembre 1852. Les témoins de cette naissance, sont Raymond Durat, instituteur et Hubert Bordes , bottier.

signature de Raymond Durat AD Gironde



Sur sa fiche matricule n° 2265 classe 1872, j'apprend que Giles se préparait à être ecclésiastique.
Il est exempté de service militaire car il est séminariste et élève ecclésiastique.
Mais, le 13 Janvier 1877, il renonce à sa dispense et devient appelé au 144ème régiment d'infanterie où il est nommé : Caporal fourrier, sergent fourrier, sergent, sergent major et enfin adjudant en 1880.


AD Gironde


Il se marie à l'âge de 30 ans avec Catherine Maria Mally BERTIN qui est tailleuse de pierre comme son père.
Sur le contrat de mariage, il est indiqué la liste de tous ses outils et du matériel qui constitue son atelier. (très peu lisible pour le copier sur le blog)
Gilles devient  commis greffier au tribunal de Bordeaux.



Son nom apparaît de nombreuses fois dans la rubrique "faits divers" des journaux Bordelais et repris par les journaux nationaux.


Le couple aura  quatre enfants dont Roger, qui a été un héros de l'aviation lors de la guerre de 14-18.




En 1887, Giles s'installe à Périgueux (Dordogne) où il rejoint son frère :

Ferdinand qui est né en 1859 (acte de naissance non trouvé)
en 1874, il est commis greffier puis greffier au Tribunal de Périgueux.

Il se marie avec Marie Berthin (acte non trouvé à Bordeaux et Périgueux) .
Leur fils Jacques naîtra le 19 Novembre 1887.

Le recensement de 1891 à Périgueux indique :
Loumiet Ferdinand 38 ans commis greffier
Berthin Marie 31 ans
Loumiet Jacques 3 ans
Lescure Catherine  69 ans -grand mère
Berthin Catherine - belle mère


Qui est amateur photographe, Giles ou Ferdinand ?

Guillaume est le 5ème enfant de Jean et Catherine.
né le 18 Janvier 1857, il est charpentier de navire comme son père, au port de Langoiran.
Il se marie avec Jeanne Trépeau le 4 Février 1879 à St Médard de Guizière.

Ils auront deux enfants : Thérèse (j'ai découvert sa descendance grâce à une cousine Généanet) et Jean qui sera le meilleur ami de mon grand père Emile Loumiet.


Jean Loumiet en 1911

En 1888 ils vivent à Lormont, puis s'installent à Cenon. Guillaume devient buraliste et organisateur des festivités du quartier.






Enfin, le 7ème enfant, Jacques, naît le 3 Avril 1863 à Langoiran.
Il est appareilleur. 
Son mariage a lieu à Périgueux où vivent ses deux frères, le 20 Octobre 1888 avec Marie Alice Lacoste dont le père est également appareilleur.
en 1894 il devient surveillant de travaux puis entre aux Chemins de fer du Midi comme chef de district. (les archives des Cheminots n'ont pas trouvé de documents le concernant).

Le couple à deux enfants : Gaston qui est cheminot 
J'ai le plaisir de connaître son fils Jacques .
et Perine restée vivre à Bordeaux.

Jean Loumiet est décédé à Cenon le 20.02.1909 à l'âge de 86 ans.
La sépulture a été achetée par ses soins mais Catherine Lescure qui  est décédée avant son époux, ne si trouve pas.
(je n'ai pas trouvé l'acte de décès)




une belle signature sur les actes de Langoiran en 1846

sources : AD Gironde, Gallica, photo privées.