lundi, décembre 4

LES MYSTERES DE PARIS au cinéma

RETRONEWS.com affiche en première page l'annonce de la parution de l'oeuvre d'Eugène Sue : les Mystères de Paris en 1842.




sur ce site, je lis le Journal La Petite Gironde du 23 Décembre 1922  qui  annonce qu'au Cinéma LOUMIET de Cenon sera projeté le film : Les Mystères de Paris .





Je viens de découvrir que ma famille Loumiet dirigeait un cinéma à Cenon !!!

j'ai demandé à l'archiviste de la commune si elle pouvait me donner plus amples renseignements.

A suivre ...







samedi, novembre 25

LES PHOTOS DE BERNADETTE

Lors de la dernière Cousinade, ma cousine Bernadette, mémoire de la famille, m'a remis quatre photos anciennes toutes décolorées, datant des années 1924-1928.

J'ai demandé à un collègue généalogiste et photographe de les rénover, ce qu'il a très bien réussi.

Voici la photo de la Sainte Catherine de Lucie Ernestine Georgette PILLON née le 15 Novembre 1903, fille de Maurice et de Marie Louise dite Alice  Reix.

Georgette se mariera le 2 Août 1930 avec Louis Faucheux, parents de Bernadette.





Cette photo date du 25 Novembre 1928, soit, il y a exactement 89 ans.

A la fenêtre de la maison de la famille Pillon, rue Marcadet  se trouve Marc Reix son grand père et Georgette  coiffée d'un "Barbichet" coiffe typique du Limousin (Marc est natif de Saint Junien)

Mon cousin, Jean, de Saint Junien, m'a adressé un document sur l'histoire de cette coiffe, en voici un extrait :

"Parmi les coiffures féminines des pays de France, le barbichet des Limousines détient une incontestable primauté.

Les poêtes en ont fait, tour à tour, une fleur dont les pétales sont des ailes, un papillon butinant une rose, une toile d'araignée givrée de claire de lune...

Il est l'harmonieuse auréole, ingénieusement adapté à la beauté saine et robuste des femmes de chez nous.

Le Barbichet était fragile et coûteux, ne supportant ni la pluie, ni le brouillard et la dentelle qui le constituait nécessitant une patience infinie et incomparable doigté.

Seules, les riches paysannes auraient pu normalement s'offrir une aussi coûteuse parure, mais la coquetterie, comme l'amour, ne connaît plus d'obstacle...

Les cheveux, d'abord aplatis sur les tempes, sont ensuite rejetés en arrière et tressés en minces tresses qui sont enroulées sur la nuque en une sorte de chignon plat retenu par un large peigne.

On les recouvre ensuite d'une "bégninette" en toile blanche.
Par dessus on pose, avec des précautions infinies, le barbichet qui a reçu les soins d'une repasseuse experte."

Edouard Michaud a chanté le Barbichet :

... pour te bien porter, il faut être blonde,
     avoir des cils longs et de grands yeux doux,
     ces yeux transparents qu'un seul regard soude
     ces cils qu'on voudrait baiser à genoux.

sources : les cahiers documentaires du CRDP de Limoges
coiffes du pays Limousin - Gisèle Olga Schneider-Frugier
cartes postales anciennes
photo personnelle.



Limousine en Barbichet










dimanche, novembre 12

#GENEATHEMES : RETOUR AUX SOURCES

Je propose  un retour aux sources vers la famille NEGRE

Mes plus anciens ancêtres vivent à Saint Léger de Peyre -Lozère

Les actes catholiques  les plus anciens que j'ai pu lire datent de 1654 (Naissance de Jean Nègre) et pour  les protestants de 1669 (famille d'Estienne Nègre)

Parmi ces actes paroissiaux , un a retenu mon attention : 
Il s'agit de l'acte de naissance de Marie née le 17 Octobe 1752 
ses parents sont : Jean Nègre et Marie Jeanne Gras du hameau de Faux.

Acte de naissance de Marie Noir du 17.10.1752



Marie Noir fille légitime et naturelle de Jean Noir et Marie Jeanne Gras, mariés aux Faux paroisse de Saint Léger de Peyre né le dix septienne Octobre mil sept cent cinquante deux ....dix huit du jour, parrain Antoine Bouchard des Faux et sa marraine Marie Noir des Faux, le parrain signe et la marraine illètrée.


Pour quelle raison le curé du village a t'il modifié le nom de famille  sur cet acte seul, car les enfants suivants se nommeront bien Nègre ?  


Acte de naissance d'Antoine Nègre du 10.03.1764

Le curé de la paroisse est toujours le même ...



Cadastre napoléonien de St Léger de Peyre :






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samedi, novembre 4

Cousinade 2017

Ce fut une belle journée...


Nous avions rendez-vous Place Jules Joffrin à 10h30 pour nous retrouver autour d'un café à la brasserie Nord-Sud.

Puis nous sommes tous entrer à l'église Notre Dame de Clignancourt où de nombreux ancêtres ont été baptisés, se sont mariés et où ont eut lieu leur obsèques. J'en ai dénombré plus de 25.

devant Notre Dame de Clignancourt


Un petit tour rue du Mont Cenis,  rue Hermel  où ont vécus les familles Reix, Pillon, ma famille au numéro 87 et le square lieu de nos jeux d'enfance.

Nous sommes tous "montés" à Montmartre à pied ou pour certains par le Montmartbus.

Nous avons été accueillis par Luc Fracheboud dans son restaurant "La Bonne Franquette" rue des Saules dans une salle où l'arbre familial et des panneaux de photos étaient installés.

Liste des noms et adresses où les familles ont vécues

photos de mariage et portrait de Marc Reix vers l'âge de 20ans


Le repas fut excellent, comme l'ambiance et les échanges de souvenirs.
Bernadette, avait apporté des photos de la famille datées de 1924. 
Pour cette cousinade, trois petits cousins-cousines étaient présents.
Mon discours a eu du succès...




Le guide conférencier Jean Manuel Gabert (Président de l'Association du Vieux Montmartre) nous attendait pour une superbe promenade autour de la Place du Tertre, en commençant au numéro 11, immeuble où s'est installé la famille de Marc et Marguerite Reix en 1890.




La famille Pillon (110 rue Lepic, puis rue Marcadet ) était entrepreneur de maçonnerie et a participé à la construction d'immeubles dans le quartier.
Alexis et Emile Loumiet ont vécus rue Letord de 1907 à 1925 pour sculpter et embellir le Sacré Coeur et d'autres églises parisiennes.
Françoise Zaugg qui a vécu 60 ans rue de la Vieuville (quartier Abbesse) a connu les artistes montmartrois.

le guide avait à faire à de vrais Montmartrois !!!

Il nous a refait découvrir et nous a raconté l'histoire des lieux remarquables : la rue Junot, le cabaret le lapin agile, les maisons bourgeoises et leurs jardins....

Et bien entendu nous avons fait la photo souvenir dans le square derrières l'abside du Sacré Coeur.


le photographe nous a coupé les pieds, sans doute pour mieux voir le Sacré Coeur !!!

Allée des Brouillards



Nous sommes revenus au restaurant pour continuer nos conversations et prendre une collation.

Quelques  cousins sont partis en fin d'après midi et d'autres sont restés dîner après avoir été voir assister au coucher du soleil sur Paris depuis l'esplanade.





l'arbre familial était posé sur les cartons de vin "le petit arbre" !!!


p.s.
j'ai cité les restaurants et le guide car ils ont été tous à la hauteur de l' évênement pour leur accueil et leur compétence.
sources : photos personnelles, wikipedia.











vendredi, octobre 20

#GENEATHEMES : Cent mots pour ISABEAU

ISABEAU.  (origine : Elisabeth )

Mes plus anciens ancêtres de l'arbre de ma famille NEGRE , de Saint Léger de Peyre (Lozère) sont Jean et Agnès RATABONNE. (sosa256g9) vers 1630.
Ils donneront ce beau prénom médiévial à leur première fille.

Leur fils PIERRE marié a Catherine QUINTIN choisiront également ce prénom pour leur fille aînée en 1694.

Mais il existe aussi ISABEAU  LOUMIET née à Saint Goin (Béarn) par hasard, puisque aucun autre membre de cette famille a vécu dans ce village.(acte de naissance perdu)
L'acte de décès  du 2 Avril 1806 à Langoiran (Gironde)  indique qu'elle est l'épouse de Pierre Eyraud, vigneron.


"L'an mille huit cent six et le deux du mois d'Avril pardevant nous adjoint du maire faisant les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Langoiran canton de Cadillac département de la Gironde sont comparus Charles Bouteret ,tonnelier, âgé de 45ans et Joseph Meynard, vigneron âgé de 46ans, lesquels nous ont déclaré que vers six à sept heures, Isabeau Loumiet épouse de Pierre Eyraud, vigneron, âgée de soixante dix ans est décédée chez elle , village du goin,sus dite commune, iceux témoins ne signerons, lecture leur a été faite...signé Dumat adjoint."

C'est le seul acte que je possède.
Pourrais-je, un jour prochain,  l'accueillir sur mon arbre ?



Sources: AD Gironde - Wikipedia.
















samedi, octobre 14

Monsieur LAFFITTE organise une fête

Lors des dernières Journées du Patrimoine, j'ai accueilli les visiteurs du Musée Communal de Verrières le Buisson qui présentait une belle exposition sur le thème "Les écoles de Verrières de Jules Ferry à nos jours" avec la reconstitution d'une classe d'école à l'ancienne.




Exposition Musée de Verrières


J'en ai profité pour feuilleter un livre édité par l'Historique de Verrières : L'instruction primaire des écoles de France et de Verrières le Buisson"

Voici le texte d'une lettre originale :

Monsieur LAFFITTE, ancien maire de Verrières, organise une fête.
Le 18 Juin 1843 une fête est donnée par Monsieur Laffitte aux habitants de Verrrières :

"Monsieur Laffitte voulant témoigner aux habitants et aux enfants de la commune de Verrières toute la satisfication qu'il a éprouvée de la manière toute aimable avec laquelle la jeunesse de Verrières a accueilli Mr et Mme Aubernon, ses petits enfants, le jour de leur mariage, me charge de vous inviter à vouloir bien accepter l'invitation qu'il vous fait, par mon organe, d'assister à un bal qu'il donne le Dimanche 25 Juin courant.
Ce bal commencera à 8h1/2 du soir et une bombe tirée à cette même heure en annoncera l'ouverture.

Mes chers concitoyens, Mr Laffitte nous honorant de son invitation, nous devons y répondre par notre présence et nous montrer dignes par notre maintien, de l'honneur qu'il nous fait.
Cette fête devant être honorée par la présence de notre préfet, ce sera un double motif pour que chacun se fasse un devoir d'y venir en habit de fête et s'y conduire de manière à justifier de la bonne opinion que la Commune a acquise dans le canton par l'aménité et la douceur de ses moeurs.
Chaque mère de famille devra veiller sur ses enfants et ne point permettre qu'aucune dégradation ni qu'aucun larcin ne soit commis dans l'intérieur du parc que Mr Laffitte laisse en quelque sorte à la discrétion de la Commune pendant la fête.
Chaque assistant aura à coeur de veiller réciproquement à ce qu'aucun désordre ne se fasse remarquer et à ce qu'il sont réprimé immédiatement dans le cas où, contre toute attente, il venait à s'en commettre sur quelque point.

Douze sapeurs pompiers en habit et sabre seulement seront constamment là pour prévenir les accidents d'incendie et pour prêter main-forte au bon ordre s'il en était besoin.

Monsieur Laffitte me charge de vous dire qu'il sera heureux de recevoir chez lui toute la Commune toute entière et il recommande surtout aux habitants qu'avant de quitter leur domicile, chacun prenne toutes les précautions nécessaires et qu'il ferme bien ses portes pour éviter d'être volé pendant qu'il s'amuserait.

La fête étant donnée à la Commune seule il est interdit a tout étranger de s'y présenter à moins que ce ne soit sous le patronage d'une personne invitée par lettre.

Le garde champêtre et les hommes de garde sont chargés de veiller à la stricte exécution de cette mesure"





Anémite : « Douceur accompagnée de grâce et de politesse », dit le Littré).

sources :photo personnelle

vendredi, septembre 29

MA DERNIERE TROUVAILLE

Un soir de cette semaine, je suis partie à la recherche d'un acte de mariage qui a eu lieu à Guitres - Gironde vers 1780.

En feuilletant les pages des actes paroissiaux , je trouve une lettre en trois parties sans date, mais qui a du être écrite durant la révolution adressée au Citoyen Beylot marchand de bois demeurant à Guitres :







Citoyen et ami

J'ai appris  avec beaucoup de peine par le Citoyen Bayonne marchand de bois, que vous étiez malade, mais que vous alliez mieux ce qui me fait bien plaisir.
Je souhaite que ça continue ...ainsi qu'un prompt rétablissement.

En même temps, c'est pour vous prier d'avoir la bonté de me procurer l'extrait mortuaire d'une petite fille qui est morte en nourrice dans la paroisse de Guitres, il y a environ 18 à 19ans.
Elle s'appelait Louise Boyé, fille légitime de feu Théodore Boyé et de Marie Ory sa mère.
l'enfant était née dans la paroisse de Saint Seurin.
Obligé moi de me l'envoyer le plus promptement possible pour le remboursement de ce qu'il vous a coûté.

Voulez vous avec la bonté, de me promettre que vous vous procuriez une servante, je pense que votre maladie vous empêche de vous en occuper.
Comme je vous ai parlé, si vous pouvez en trouver une, vous me feriez plaisir et jusqu'à ce que j'ai reçu votre réponse, ....

Moi et ma femme vous désirons en parfait rétablissement et vous prions de faire agréer à votre épouse notre civilité ainsi qu'à votre ...famille.

Votre concitoyen Surtinville

Aubergiste demeurant à l'entrée de la rue St Rémy dans le Grand Cul de face n°1 à l'enseigne de la Ville de Phalsbourg à Bordeaux.

Donnez moi, je vous prie réponse de suite vous obligerait.


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Cette lettre cache trois pages d'actes et peut être celui du décès de cet enfant.



une jolie vue du village de Guitres sur les bords de l'Isle.

sources : AD Gironde - commune de Guitres