dimanche, février 12

une cure thermale à Eaux Bonnes au XIXème siècle

Actuellement, les médias nous proposent les bienfaits d'une cure thermale pour notre santé.

J'ai trouvé dans Gallica toute une documentation sur le village d'Eaux Bonnes situé dans la vallée d'Ossau dans les Pyrénées Atlantiques.




Armoirie




Les Docteurs  Prosper de Pietra Santa en 1862 et Edouard Vastel en 1838  ont écrit l'histoire de la source et un guide pour les curistes.
                                                                                 

           

En voici quelques extraits :

Tous d'abord, la légende .

"La légende raconte qu'une vache paissait dans ces montagnes ; affectée d'un ulcère hideux, elle s'était promptement débarrassée de son mal en venant se baigner dans une eau qui sourdait à l'entrée de la gorge de Lacoume
Témoin de cette guérison , le gardien du troupeau avait suivi l'animal dans ses périgrinations journalières et en constatant la chaleur de la mare médiatrice , il avait d'un même coup découvert la source précieuse"


L'histoire :

Les Romains connaissaient déjà cette source puisque dans le village de Bielle ont a découvert de belles mosaïques qui devaient décorer un grand édifice

En 1356, les chartres de la régions font mention d'Eaux Bonnes  à l'occasion du séjour de la Princesse Talèze  de la famille des vicomtes du Béarn . Gaston Phébus en fait son rendez-vous de chasse quand il poursuit l'izard, le chamois des Pyrénnées.

Au seizième siècle, après les batailles entre Charles Quint et François 1er, les navarais sont envoyés à "Aiguos Buonos" pour soigner leur blessures.
Le Roi s'y transporte avec une suite de nombreux chevaliers.
On appelle " eau des arquebusades" celle qui venait de guérir les blessures produites par l'arquebuse.

Il n'est pas prouvé que Marguerite d'Anjou, que la galanterie avait proclamée la quatrième Grâce et la dixième Muse se soit baignée aux Eaux Bonnes ; par contre, la soeur de François1er , Marguerite de Valois, la Marguerite des Marguerites, la gracieuse princesse qui résumait en elle la gaie science et la science de la vie joyeuse, s'y rendait souvent pendant ses divers séjours aux Eaux Bonnes.

Affiche des chemins de fer



L'exploitation de la source thermale.

Le 20 Juillet 1774, une ordonnance de l'intendant de Navarre établi aux Eaux Bonnes un régime administratif et un service médical régulier. Le fermage rapporte alors trois livres tournois.
Il est vrai que les baignoires étaient représentées par d'affreuses bicoques en bois de sapin.

Une ère nouvelle de richesse et de haute renommée s'élève avec le 19ème siècle et les gouvernements révolutionnaires eux-mêmes ne perdent pas de vue les établissements thermaux.

En l'An III , le gouvernement se décide à prendre en main l'administration des sources d'Ossau.

en 1820, dans "Les Tableaux des Pyrénées Française, l'auteur écrit : les maisons sont propres, élégantes, les promenades bien tracées".

en 1823 les Ossalais offrent à la Duchesse d'Angoulème "un de ces fromages que le bon roi Henri voulut bien accepter d'un de ces ancêtres" La mémoire du coeur de meurt pas et en 1828 la Duchesse de Berry chevauche dans les montagnes, béret en tête et ceinture rouge au côté !

La nomination du Docteur Prosper Darrade comme médecin inspecteur fut le signal de progrès nouveaux et d'une prospérité sans exemple.
Une quinzaine d'hôtels à trois ou quatre étages s'élèvent comme par enchantement et dès 1856 on peut compter pendant la saison de cinq à six mille baigneurs dépensant sur place 800.000 francs à un million d'argent.

Depuis lors, les lettres et les sciences, les arts et l'industrie, le commerce et la politique, l'église et la magistrature  deviennent tributaires des thermes bienfaisants de la vallée d'Ossau et les cinq parties du monde envoient leur contingent à ce rendez-vous d'élite.

Parmi les visiteurs illustres ont peut citer le prince de Prusse, le duc de Montensier, le duc et la duchesse de Nemours, l'infant don Enrique.

Il n'est pas besoin de rappeler les différents séjours de S.M.l'Impératrice Eugenie, car nous retrouvons à chaque pas les traces de sa bienveillante sollicitude  : nouvelle promenade, l'asile Sainte Eugénie, embellissement de la promenade horizontale, ouverture d'une promenade le long du Valentin pour rendre accessible sa belle cascade,  création d'un promenoir couvert, construction d'un casino, agrandissement de l'église, chalet de la source froide...

Nous ne pouvons qu'applaudir à cette noble pensée de faire des Eaux Bonnes "l'un des séjours les plus agréables et les plus utiles des Pyrénées".

Eugénie de Montijo



Guide destiné aux curistes .

Il faut arriver à Pau le matin pour voyager en Poste jusqu'à Eaux Bonnes.
La route est longue, elle monte pendant la moitié de son étendue. On s'arrête deux heures à Louvie, afin que les chevaux puissent se reposer et les voyageurs se restaurer.
La Poste remonte la vallée en direction du sud  jusqu'à Laruns et courant vers l'est en traversant sur un pont de marbre , elle monte sur le flanc tortueux de la montagne jusqu'au lieu où les eaux modestes de la Sourde viennent se perdre dans les eaux bruyantes du Valentin.
Là, dans une espèce d'impasse allongée, formée par de haute montagnes se trouve le village d'Eaux Bonnes.




Il se compose d'une douzaine d'hôtels  garnis, l'établissent thermal, la chapelle.
C'est à l'exposition du midi que l'on remarque les plus jolies habitations, un jardin anglais, frais ombreux et bien dessiné.

Ainsi clos et environné de montagnes élevées, Eaux Bonnes se trouve à l'abri de tous les vents et offre une sécurité parfaite du côté des intempéries.

Rendues célèbres par Bordeu et fréquentées longtemps avant lui, les Eaux Bonnes jouissent depuis quelques années d'une telle vogue, que, le nombre des hôtels a été jusqu'à présent borné pour celui des malades et des promeneurs qui y abondent de tous les points de la France et de l'étranger.

Les hôtels offrent en même temps aux voyageurs le logement et la table d'hôtes, les autres se bornent à louer des chambres et des appartements.
Parmi les premiers on doit placer d'abord l'hôtel de France tenu par Mr Taverne, qui trouve dans le choix des étrangers se pressant dans son établissement, la récompense des peines qu'il s'est données pour le rendre digne de la préférence dont il est l'objet.
Non seulement ses appartements sont beaux, mais sa table très bien servie réunit l'aristocratie des malades et des promeneurs dont l'appétit, aiguisé par l'air vif des montagnes, joint pour quatre francs par jour de l'abondance et de la délicatesse réunies.

l'Hôtel du Petit Paris, celui de l'Europe, moins considérables dans leur service, ne laissent cependant rien à désirer à leurs nombreux convives. 
Enfin, et comme il faut que tout le monde vive, l'auberge LOUMIET est là, qui ne dédaigne personne, et s'ouvre même pour les plus petites fortunes. (Il faut bien que mes ancêtres soient présents!!)

Tous ces restaurateurs servent chez eux, mais portent encore à manger dans les autres hôtels garnis et cela pour des prix plus modérés qu'on ne le rencontre dans la plupart des villes.

Les Commerces.

Chaque matin, dès le point du jour, on voit arriver les boulangères de Laruns qui apportent d'excellents pains et quelques bouchers dont la viande est loin de mériter le même éloge...
De tous les villages voisins, montent les jeunes filles qui, les pieds nus et la corbeille sur la tête viennent chargées de vases de lait, de petits poulets et de maigres canards.
Des jeunes pâtres offrent dans de petits seaux en bois d'une seule pièce, de minces chevilles de beurre blanc qui nage dans l'eau fraîche, ou d'appétissants paniers de fraises de montagne, rouges , parfumées et d'un goût exquis.
Vous trouverez également les belles et savoureuses truites que fournissent les lacs d'Artouste et de Dormietat, enfin les gros fromages arrondis, offerts par les chevriers, vous aurez une idée exacte des ressources culinaires de chaque jour.


marchande


Près des ces marchands comestibles se remarquent les étalages de deux ou trois boutiques en plein vent, abritées par une simple toile et présentant aux acheteurs le luxe des bazars à cinq ou six sous la pièce.
Vous y distinguerez les ingénieuses horloges en bois dont les bergers se servent dans les montagnes et les cannes en buis, sorte de béquilles terminées par une forte pointe de fer, dont vos promenades dans les chemins escarpés rendent presque indispensable la facile acquisition.

Déjà, Eaux Bonnes possède une excellent pharmacie tenue par Mr Cazaux, enfin  cordonniers, tailleurs, barbiers y exercent leur industrie durant la belle saison et pour terminer par un éloge, qu'il faut partager entre les blanchisseuses et l'eau du gave et le repassage parfait du linge, qui l'on ne rencontre semblable dans aucune autre localité.

L'autorité a pris aux Eaux Bonnes une couleur tout à fait locale.
C'est un jeune homme, doux et honnête, revêtu du costume des bergers, qui remplit les fonctions de commissaire  de police. C'est lui qui reçoit les passeports des voyageurs, et qui serait probablement chargé de rétablir l'ordre s'il était possible qu'il fût interverti dans ce paisible hameau."




Voici quelques gravures et des cartes postales anciennes.

le casino et la butte au trésor

eaux bonnes



Hôtel de France

Grand Hôtel

le Casino

le Casino


établissement thermal

établissement thermal


en 1909

dans le jardin


action de 1922


sources: Gallica, wikipedia.









vendredi, février 10

#GENEATHEMES - Généalogie côté insolite


  • Voici un acte de décès "violent" lu dans les registres paroissiaux de Chateauneuf de randon Lozère.



Vital Massé du bourg  de Chateauneuf âgé d'environ trente huit ans ayant été assassiné dans sa maison d'un coup de hache entre les deux épaules, le septième mai mil sept cent soixante quatorze sur les neuf heures du soir , est décèdé environ une heure après, n'ayant pu recevoir que les sacrements de pénitence et de l'extrème onction et le neuvième du courant procédé à l'ouverture du cadavre et a des informations pour la découverte du coupable de justice.

Il a été porté devant la porte de l'église de Chateauneuf , Jean Joseph et Antoine Combes, Jacques Roux et Privotte Jourdan tisserand dudit Chateauneuf, l'accompagnent.
Pierre Roche substitut du Procureur de la juridiction du lieu de Chateauneuf, Maître Copte de Cinquelles médecin de la ville de Langogne et Pierre ... chirurgien.
et le même jour dudit mois et an a été inhumé au cimetière de l'église paroissiale dudit Chateauneuf au tombeau de ses prédécesseurs en présence des témoins ci-dessus nommés, à savoir
Privotte Jourdan soussigné, de Joseph et Antoine Combes et Jacques Roux qui n'ont pas sus signer.



A Osse en Aspe (pyrénnées Atlantiques) une protestante adjure sa religion ... pour se marier à l'église.


L'an 1764 et le 4ème mois de Décembre à l'entrée de la messe, Jeanne Miramon , fille de feu Bernard de Miramon et Jeanne d'Ariet du présent lieu, qui s'était séparée du giron de l'église catholique apostolique romaine pour exercer la secte des protestans en assistant à leurs assemblées illicites, a eu le bon heur d'y rentrer aujourd'hui et pour marque de sa convertion , elle adjure son hérésie. Elle a fait cette cérémonie dans l'église St Etienne entre les mains de moy prêtre vicaire du lieu d'Osse, soussigné de la manière prescrite par les ordonnances du Diocèse en présence de Jean Petit 
Dinguy et Perre d'Arrugle tous du lieu d'Osse qui ont signé avec moi, ladite Jeanne pour ne savoir, interpellée suivant l'ordonnance de ce faire.

Le 4 Février 1765 Jeanne Miramon se marie à l'église du village avec Georges Ader.








sources :  AD Lozère et Pyrénées Atlantiques
















lundi, janvier 23

Journée Mondiale de l'Ecriture Manuscrite

C'est aujourd'hui le 23 Janvier,  la  Journée Mondiale de l'Ecriture Manuscrite :


Voici ma modeste  participation grâce à Sophie Boudarel @la gazette des ancêtres et à ma lecture des actes d'un village nommé Saint Goin situé dans une vallée des Pyrénées Atlantiques.(217 habitants en 2016)



Variations sur la lettre R du mot Registre écrit par le Jurat Royal au 18ème siècle.








La Ruche de Monsieur Ballentine , Maire du village vers 1800.




















samedi, janvier 21

LES GANTIERS DE SAINT JUNIEN

Saga commerciale de 1850 à 1914.



A partir de 1860 et durant près d'un siècle des dizaines de gantiers originaires de Saint Junien sont partis fonder des magasins de ganterie dans les grandes villes de France.
Leurs liens sont restés très forts avec la cité natale qui est devenue le coeur d'un solide réseau commercial renforcé par de multiples alliances familiales.
Cette émigration professionnelle, peu connue a largement participé à la prospérité de la ganterie limousine entre 1850 et 1914.

Partir... quitter le ferme, le village, la petite ville, une maison, plusieurs années ou pour la vie ...
Tenter sa chance à la ville, a grande ville, à Paris même. 
C'est le destin de millions de Français au XIXème siècle. Des paysans, bien sur, mais pas seulement; car l'exode rural chasse en nombre, artisans et commerçants des campagnes.

L'aventure des maçons du Limousin, constructeurs du Paris Haussmannien est emblématique des déplacements de population à cette période.

Mais notre région a connu d'autres formes d'émigration et celle des gantiers de Saint Junien, en particulier, mérite d'être étudiée tant elle présente des traits originaux.
Elle ne relève en effet, ni de l'exode rural car les gantiers sont des ouvriers urbains, ni d'une émigration de la misère, car ils partent plus par ambition que par désespoir.

C'est en fait une grande aventure commerciale qui s'appuie sur la maîtrise d'un savoir faire complexe, un métier rare.
En quelques décennies, ils fondent des dizaines de magasins ateliers de ganterie dans la plupart des grandes villes de France. Leur nombre, l'espace national de leur implantation, la durée aussi de cette émigration - plus d'un siècles - témoignent de l'ampleur du phénomène.
Et pourtant même à Saint Junien, la mémoire en est quasiment perdue !

Au milieu du siècle, le gantier Jean Baptiste RIGAUD transmet sa fabrique à ses trois fils : Junien, Armand et Ronce, associès sous la raison sociale RIGAUD FRERES. C'est d'eux que va venir le renouveau de la ganterie Saint Juniaude.
L'initiateur de tous ces changements est RONCE , jeune homme instruit et ardent qui apporte des idées nouvelles pour la fabrication des peaux, des gants et surtout la commercialisation.
En 1847, il fonde un premier magasin à Bayonne, ville de commerce où Saint Junien s'approvisionne en peaux d'agneaux du Sud Ouest.
Moins de deux ans plus tard, il confie la direction à son frère cadet LEON, pour ouvrir un second magasin dans la Capitale. C'est un autre frère AMEDEE qui laisse l'affaire en 1852 afin de renouveler l'opération à Lille, 12 rue Neuve  à deux pas de la Grand Place.
Un an plus tard, RONCE est à Marseille où il installe son quatrième magasin de ganterie Cours Belzince où il contracte le choléra et décèdera en Août 1854 à Grenoble à l'âge de 36ans.
Deux autres magasins seront fondés par la famille Rigaux à Amiens et Toulouse.






La réussite de la Maison RIGAUD ne manque pas de susciter chez les autres gantiers le désir d'adopter la même stratégie .
Plusieurs fabricants fondent à leur tour des magasins. En 1862, le Conseil Municipal évoque " le grand nombre de maisons, succursales des fabriques de gants établies dans les principales villes de France".
Le gantier FRANCIS FERRAND est propriétaire en 1865 d'un magasin à Bordeaux, à Toulouse et à Luchon.

Les magasins sont tenus par la famille : frère, beau-frère, soeurs comme MARIE GIRARDIN à Boulogne sur Mer, ELSA BEAUMALIN et MARIE FREMONT à Toulouse, MARGUERITE DESHOURTEAUX à Brest. Ces "demoiselles  de magasin " sont originaires de Saint Junien  et connaissent parfaitement la ganterie pour l'avoir pratiquée comme ouvrières.

Après 1870, la fondation de magasins d'intensifie.
JEAN VINCENT FERRAND à 34ans part avec femme et enfants pour Reims.
en 1872 LAURENT LEVEQUE s'installe à Dijon, VICTORIEN RAPY à Troyes, JACQUES LOUIS RIVET à Montpellier, JEAN LEONARD DEBLANCHARD à Marseille, EUGENE RIGAUD à Toulon et EUGENE ANDERODAS à Besançon.
Quant à PIERRE TEILIET ouvrier chez la maison FERRAND  à Toulouse, ouvre son propre commerce dans la même rue !

Le magasin est lui même un atelier de fabrication ; le gantier coupe les gants à la demande et une ouvrière, le plus souvant son épouse , fait la couture et les finitions.
La plupart des enseignes portent elles les mentions  : "fabrique de gants" et "gants sur mesure".
Parfois, la table du gantier est installée  en vitrine et les passants peuvent assister à son travail.


          Article du Journal de Roubaix en 1910





LEONARD VILLECHAISE ouvre trois magasins à Clermont Ferrand entre 1880 et 1900




Chaque magasin constitue une cellule familiale et professionnelle. Celui qui fonde ou reprend un commerce part avec son épouse qui va participer à la fabrication et à la vente.
D'ailleurs le mariage est souvent un préalable à l'émigration.
Si le commerce prend de l'envergure, les ouvriers ou ouvrières sont recrutés à Saint Junien.




     Recensement de 1878  à Bordeaux rue Ste Catherine - Famille PERRIN gantier


En un demi siècle, l'émigration des gantiers est devenue un phénomène majeur pour la petite ville Limousine.
Le réseau commercial s'est constitué au gré des initiatives individuelles et familiales sans stratégie collective. 
Pour leurs achats de gants et de peaux, gantiers émigrés restent fidèles aux fabriques et mégisseries de leur cité d'origine, ce qui génère un intense courant d'affaires.
l'hebdomadaire "L'Abeille de Saint Junien" publie régulièrement des propositions de vente de ganterie dans diverses grandes villes, ainsi que les petites annonces d'offres d'emplois





C'est la réussite économique qui explique aussi la concentration des magasins entre quelques familles. La plupart des gantiers émigrés ont en effet connu la prospérité et leurs affaires ont traversées les années, les transmissions familiales et des ventes.
Des établissements sont devenus de véritables institutions, comme les maisons VILLECHAISE à Clermont Ferrand (1880-1927) LEVEQUE à Dijon (1872-1936) BERNARD à Montpellier (1887-1931) ou REIX à Roubaix (1893-1970).
Au Havre et à Orléans des descendants des gantiers BISSENIER et FOUSSIER tiennent encore commerce en 2015 !!.

L'attachement à Saint Junien restent très fort comme indique l'enseigne "au gant de Saint Junien" portée par plusieurs magasins.

Après une belle réussite commerciale, les gantiers reviennent finir leur vie à Saint Junien où ils ont achetés une concession au cimetière.

L'émigration est indissociable de l'histoire de la ganterie limousine car elle à accompagnée sa prospérité entre 1850 et 1914. Elle révèle le caractère paradoxal des gantiers de Saint Junien ancrès dans la tradition, la famille, le métier, mais capables aussi d'innovations, d'audaces et d'ambition.

Franck Bernard


Mes Familles  REIX  et MAZAUD  ont installés leurs commerces de ganterie  à Angers, Roubaix , Le Havre et Paris.







Jacques Reix devant son magasin à Roubaix
et sa carte de visite






sources : extrait de  article de Franck Bernard paru dans le journal "d'onte ses" de Saint Junien.
documents personnels - AD de Gironde










vendredi, janvier 13

NOEL EN FAMILLE épilogue


A la suite de mes 3 articles " Noël en Famille" plusieurs lecteurs ont cru que j'étais allé en Béarn,  en Limousin et dans la Nièvre pour fêter Noël, mais ce n'était que pure fiction !!!

J'étais bien en famille, mais en région parisienne....

Chris m'a écrit le message suivant :

"Coucou Martine, tu étais donc sur nos terres bourguignonnes ...(et non!!) tu as photographiée la maison de mon grand père , mais petite rectification, ce n'est pas rue de Paris  (comme indiqué sur les cartes postales) .
Cette rue s'est appelée successivement : rue Sainte Catherine, rue Onésime Lafille puis des Vignerons.

Tu aurais du passer le porche et voir la belle tour qui est à l'arrière car cette maison est l'une des plus anciennes voire la plus ancienne de Neuvy (Maison de la cour de Judée (XIIIè-XVIème siècle 15 rue des Vignerons)
C'est à l'origine, une auberge dite "de la mer rouge". Les marchands ambulants s'y rassemblèrent Juifs, Arabes, Espagnols furent alors placés dans les différents coins de la cour."



"Quand j'étais enfant, j'adorais emprunter l'escalier de la tour et me retrouver au 2ème étage devant une grosse porte en bois avec une énorme clé, une tour de princesse, quoi !!!"
Chris.











vendredi, janvier 6

BILAN DE L'ANNEE

Ce fut une "petite" année généalogique...

bien entendu, il y eut des trouvailles : 
nouvelles branches 
nouveaux cousinages
de belles photos anciennes
des collaborations,  des contacts très intéressants
et enfin, l'écriture de l'opus 4 "les familles Régnier et Réglé"

ma grand mère paternelle  et ses 3 soeurs


je vous ai fait partager toutes ces découvertes grâce à mes articles bi-mensuels.

Mes projets 2017 :
Année d'une nouvelle cousinade des familles REIX- MAZAUD et Compagnie...qui se déroulera fin Octobre à Paris Montmartre.

Cousinade 2014 à St Junien 87


Un autre projet devrait se réaliser:
Partir me promener en Gironde sur les traces de la famille
maternelle de mes deux arrières grand-mère : Marguerite et Marie Louise RAYMOND ,  de  Bordeaux à Coutras avec des recherches dans  les mairies et les cimetières.


Marguerite Sosa 15g4


Marie Louise Sosa 13g4



et bien sur,  les recherches restées en suspend  : les marins, l'école des beaux arts de Bordeaux etc...

la lecture de la presse ancienne et de Gallica pour le plaisir.

Je souhaite à tous mes lecteurs du monde entier  une bonne et heureuse année.
Martine