dimanche, mars 22

# GENEATHEME : UN METIER

GREFFIER DE JUSTICE

Ethymologie  : "greffier" vient du verbe grec "graphein" signifiant "écrire"

Juridiction Française :
Le greffier a pour mission de garantir le bon déroulement des débats aux audiences , d'en rapporter par écrit les échanges, déclarations , observations et d'authentifier les actes juridictionnels d'une juridiction.
Il travaille dans un greffe.


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Jean Loumiet et Catherine Lescure de Langoiran (Gironde) ont eut 7 enfants dont 5 fils.


Gilles né le 8 Novembre 1852 fait ses études  à Bordeaux. 

Il devient greffier de justice.


Gilles Loumiet en 1894

A partir de l'année  1883, son nom apparait dans les rubriques "faits divers" des journaux Bordelais et Parisiens qui se font l'écho des potins régionaux.





















Si vous voulez plus de détails !!! ... vous pouvez  lire  tous les articles sur Gallica.



De 1889 à 1911, son nom  est indiqué dans les Annnuaires des Cours et Travaux du Tribunal de Périgueux (Dordogne)





L'avenir Illustré de Dordogne



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Gilles Loumiet avait un loisir : la photographie ,  puisqu'il obtint une médaille de bronze attribué par l'Automobile Club bordelais qui a organisé un rallye, le 3 Juin 1900 à Périgueux




L'Avenir Illustré de Dordogne


article du 7 Juin 1900
L'avenir Illusté de Dordogne





Je crois que je commence à bien connaître cet ancêtre ....


sources Gallica, Wikepedia, AD de Dordogne.










dimanche, mars 1

UNE PROMENADE A BORDEAUX

La famille LOUMIET de Langoiran vient s'installer à BORDEAUX vers 1844.

Guillaume Loumiet fils de Antoine et Madeleine Lataste , épouse Anne Mayraud, le 2 Mai 1844 à la mairie de Bordeaux.



Le couple demeure : en 1844, 7 rue Peyronnet, en 1846 : 21 rue Peyronnet, en 1859 : 89 rue Terres Bordes
en 1892 : 25 chemin Pacape canton de  Caudéran.

rue Peyronnet Bordeaux



le recencement de 1861 indique la présence au 89 rue Terres Bordes de :
Guillaume  43ans, tonnelier
Anne 39ans
Alexis 13ans  (mon arrière grand père maternel)
Almexis 25mois
Marie Dupuy domestique 21ans

AD Bordeaux



Alexis né en 1848 se marie à Bordeaux le17 Février 1876 avec Claire Brossier
ils habitent rue Lucq  puis en 1877 rue de Talence.

rue de Talence Bordeaux

Giles Loumiet 3ème enfant de Jean et de Catherine Lescure se marie le 17 Septembre 1883 à Bordeaux avec Cathedrine Mally-Bertin .
les parents de Catherine habitent rue des Gants
le couple s'installe rue Théodore Ducos.


Guillaume Loumiet , 1er fils de Jean et Catherine Lescure arrive à Bordeaux vers 1900 et  iront s'établir à Cenon, ville limitrophe de Bordeaux.

En 1911, leur fils Georges demeure 19 ave Carnot à Bordeaux


Alexis  Bastien Loumiet né le 17 Avril 1859 à Bordeaux - second fils de Guillaume et Anne Mayraud, se marie le 24 Mai 1884 à Bordeaux avec Marie Louise RAYMOND .

Le rececement de 1886 indique : 116 bd de Talence
Bastien Loumiet  sculpteur 28ans
Marie Raymond 24ans
Marguerite 9 mois

AD Bordeaux


en 1908 , la famille habite Quartier de Caudéran (recencements perdus)

en 1926, nous les retrouvons  à Cenon, voisins de son cousin Guillaume et sa famille.

Recencement 1911 -  19 rue Carnot à Cenon 33
famille de Guillaume Loumiet patron débitant.




Alphonse BUISSONNET est le gendre et époux de Thérèse Loumiet.
et l'on retrouve Marguerite Loumiet, fille de Alexis Bastien , employée de Guillaume.


Bordeaux et son premier tramway




Recencement de 1926 à Cenon rue du Maréchal Joffre à Cenon.







Alexis Bastien habite au 67 , son fils Emile est déjà parti travailler à Paris.(mon grand-père)

Guillaume et sa famille sur 3 générations : Marguerite Loumiet, la grand mère, Alphonse et Thérése, sa fille et son gendre, François Gervés mari de Jeanne Buissonnet  leur fille.







Je ne dois pas oublier MARC REIX mon autre arrière grand père maternel.


Il vient de Saint Junien Haute Vienne pour parfaire son métier de gantier à Bordeaux en 1878.
Il travaille chez Monsieur François PERRIN fabricant de gants , 102 rue Sainte Catherine et vit chez la famille RAYMOND et se marie avec leur fille Marguerite le 31 Janvier 1878 à Bordeaux.
le couple demeure : 222 rue du Tondu  jusqu'en 1884.


222 rue du Tondu Bordeaux



Emile , le fils de Alexis Bastien et Léontine , fille de Marc , se marieront ensemble , ça sera l'objet d'un futur article ....




Hôtel de Ville de Bordeaux


sources : photos et cartes postales personnelles - sites des communes de Bordeaux et Cenon - AD de Bordeaux.










dimanche, février 8

# GENEATHEME - DES ARCHIVES INSOLITES

Voici  mes dernières trouvailles :

Le livre des records :

JEAN VALETTE, agriculteur (sosa 36g8) famille collatérale à trois reprises de la famille NEGRE.
est né en 1746 à Arzenc de randon Lozère
son premier mariage a eu lieu le 13 Mai 1782 dans le village de Allenc  avec Marianne ANDRE
ils ont 8  enfants.

Après le décès de son épouse le 29 Avril 1799, il se remarie le 10 Octobre 1802 à Saint Sauveur de Génestoux .
Il a 56 ans, son épouse Elisabeth Paulhan a 26ans.
ils ont  8  enfants.

Jean Valette décède le 9 Mars 1842 à La Panouse Lozère  à l'âge vénérable de 95 ans.

4E 108/4 Naissances-Mariages-décès La Panouse Lozère



 Deux mariages, 16 enfants....une vie bien remplie....



  Descendance Valette x André



Descendance Valette x Paulhan

Louis Valette (sosa 18g5) 1808-1879 aura 11 enfants dont Marie Augustine , mon arrière grand mère.



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MARC REIX  dit "Clémenceau"
mon arrière grand père maternel , père de 10 enfants dont les descendants sont mes cousins avec qui j'ai organisé notre dernière Cousinade.



son surnom vient de sa ressemblance avec  l'homme politique.

Marc REIX



Georges Clémenceau fonda un journal "l'homme libre" en 1913





Le nom de mon arrière grand père apparait dans le journal de Clémenceau dans un article peu flatteur !!!

et oui, Marc Reix avait une face cachée que je viens de découvrir....



petite histoire de journaux :
le journal "L'homme libre" se nomma ensuite "l'homme enchaîné" qui cessa de paraître en 1939.

Maurice Maréchal directeur du "Canard" ajouta le qualificatif "enchaîné " ce qui le rendit célèbre.

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sources :wikipedia - Gallica




lundi, février 2

Les Pénitents bleus de Saint Junien

Lors de la Cousinade 2014 à Saint Junien (Haute Vienne ) nous sommes allés visiter la chapelle des Pénitents Bleus qui se trouve dans le cimetière. (voir article du 16.11.2014)







Grâce à la revue Impact écrite par Alain Mingaud, je peux vous raconter leur histoire :

Les Confréries de pénitents apparaissent dès le Moyen Age dans le sud de la France, en Italie et en Espagne, mais se développent à partir de la fin du XVIème siècle.

A Limognes, la première confrérie naît en 1598 : les pénitents noirs.

Saint Junien ne pouvait rester en dehors du mouvement. Deux confréries s'y constituent au début du XVIIème siècle :  les pénitents bleus en 1611 dont le lieu de réunion est la chapelle du cimetière et les pénitents gris en 1629 qui s'assemblent dans l'église Saint Pierre.

Dès l'origine, la confrérie s'est dotée de statuts approuvés dès le 7 mai 1611 par Henri de la Marthorie, évêque de Limoges.






Voici un extrait des articles :

 Artice  V  : Premièrement, étant habitués, ayant un cierge en main, auront soin d'avoir un cordon bleu garni d'un chapelet blanc et non d'autre couleur, à laquelle procession , tous les contrères en général seront pieds nus et observeront le rang et l'ordre qui leur sera baillé par le bâtonnier .
Lesdits confrères aussi seront tenus de chanter durant ladite procession selon leur pouvoir et capacité et prendre garde d'observer aux églises le signal qui leur sera donné pour ce baisser en terre et se lever.
Ils auront aussi soin de faire une grande inclinaison au saint crucifix lorqu'il passera parmi eux .
Aucun ne confréra avec son compagnon durant ladite procession.

Article XXI :lesdis confrères humbles et obéissants à leur supérieur, exécutant  promptement ce qui leur sera enjoint et commandé sans alléguer aucune chose ni murmurer à l'ensemble d'iceux.

Article XXIV: Seront avertis lesdits confrères de fuir et éviter la mauvaise compagnie, abhorer les cabarets défendus, s'abstenant des jeux, masques, jurements et autres vices scandaleux.



chapelet d'un pénitent bleu



La Confrérie participe aux processions du Jeudi Saint, de la Fête Dieu, de la Saint Jérôme et du 15 Août ainsi que les cérémonies du premier dimanche du mois, réunions, élections, réception des nouveaux membres, organisation des obsèques des confrères décédés.

Les Pénitents sont largement intégrés à la vie locale et y jouent un rôle important : ils fournissents une aide importante aux "pauvres de l'hôpital" , visitent les prisons et aident les prisonniers de guerre durant l'Empire.

en 1792 ont compte 92 confrères à Saint Junien.

La Confrérie des Pénitents Bleus suspend ses activités en 1791 pour cause de révolution puis reprend des activités en 1806, mais avec un peu moins de ferveur.


liste des REIX de Saint Junien

Parmi cette liste se trouvent mes ancêtres :

Pierre REIX décédé le 19 Février 1787 - sosa 224G8-
ses fils : Jacques et Jean -sosa 112G-  et sa fille Léonarde.













le cimetière, la chapelle des pénitents bleus et l'abbatiale de St Junien




Un grand remerciement à Franck Bernard.
sources : photos personnelles











mardi, janvier 20

GENEATHEME : une épine généalogique

Je recherche un mariage et la descendance de :
PIERRE EYRAUD  et ISABEAU LOUMIET.

Le seul document que j'ai trouvé, c'est l'acte de décès de Isabeau Loumiet :
l'acte du 2 Avril 1806 à Langoiran Gironde indique que Isabeau, âgée de 70ans est née à Saint Goin - Pyrénées Atlantiques , mariée à Pierre Eyraud, vigneron.

J'ai donc recherché :
l'acte de naissance de Isabeau Loumiet née vers 1735 à St Goin :  les actes commencent en 1740 ...
l'acte de mariage dans les villages de Langoiran, Le Tourne, Cadillac en Gironde et également à Saint Goin et Osse en Aspe - Pyrénées Atlantiques.
je n'ai pas trouvé de mariage et non plus la famille Eyraud.


Je m'intéresse à ce couple, car mon ancêtre JACQUES LOUMIET,chevrier,  qui est natif de Osse en Aspe dans le Béarn, est venu se marier à Langoiran Gironde,  le 17 Juillet 1759 avec MARIE BROUSSARD, veuve avec un enfant.

En tant que chevrier, il est peut être venu vendre ses animaux à la foire de Bordeaux, en a profité pour revoir sa cousine Isabeau, qui lui a fait rencontrer sa future épouse.

remarque : le 1er Avril 1759 à Osse en Aspe,  Jacques Loumiet est parrain d'un enfant .
Donc la décision du mariage a été rapide ...

l'acte de mariage de je recherche confirmerait mes suppositions !!!!

Merci pour votre aide et à bientôt.





















dimanche, janvier 11

UNE HISTOIRE DE MONNAIES

Nous sommes en 1355, Les Anglais occupent l'Aquitaine.

Le Prince Noir, fils aîné du Roi d'Angleterre, lance la fabrication de Léopards d'Or et de Gros d'Argent, qui, comme les Nobles d'Edouard III sont des émissions économiques et politiques: le Léopard est connu comme un symbole Anglais et le Prince Noir met ainsi la marque de son pays sur l'Aquitaine.





Cette même année Pierre de Fite, Procureur général d'Amanieu de la Mothe, Archevêque de Bordeaux, tient les comptes.

Il écrit :
"A cette époque, il fut fait une nouvelle monnaie : le léopard d'argent qui valait six deniers, et compté dans les cens pour cinq, et le léopard d'or qui valait quatre sous six deniers des dits léopard d'argent."



"les comptes sont tantôt en deniers sterlings et une somme de deux francs quatre sous quinze deniers, plus quarante sept deniers sterlings, fait au total trois livres quatorze sous dix deniers, ce qui met le franc à une livre six sous huit deniers , pour ce moment là."


"Donné à Pierre de la Mothe, par ordre de l'Archevêque, cent cinquante royaux d'or et cent florins, estimés les cent cinquante royaux d'or par les changeurs de Bordeaux à deux cent trente sept florins d'or neuf du coin de Bordeaux, qui comptés chacun pour vingt quatre sterlings, font vingt trois livres sterlings, et les cent florins d'or comme dessus font dix livres sterlings."


"Recettes extraordinaires dont le total est de cinq cent livres, le denier d'or appelé "angelot" compté pour cinq livres dix sols, et le léopard l'or pour quatre, le marc d'argent pour seize livres."


"Dans les dépenses, le florin est compté pour vingt quatre sterlings et chaque sterling pour douze deniers de la monnaie courante à Bordeaux."

"les dépenses qui suivent sont comptées en oboles blanches appelées Léopard, dont un denier d'or appelé léopard valait quatre sols six deniers, et un écu d'or à peu près autant."

A partir du 1er Janvier 1355, ces dépenses sont comptées en sterlings d'argent jusqu'au mois d'octobre, époque où fabriqués une monnaie nouvelle."


Aquarelle d'Edmond Fontan (1854-1929)
rue ancienne de Bordeaux


Le 5 Décembre 1360 a été créé le Franc sous le règne du Roi de France Jean Le Bon.

Cette monnaie sera appelée à prendre une place exceptionnelle dans l'histoire de France.






sources : Archives religieuses de la Gironde, Archives Municipales de Bordeaux, sites numismatiques








samedi, janvier 3

UN REPAS MEDIEVAL

           






n  cette nouvelle année, je vous invite à un repas médieval.



Nous sommes le 7 Juillet 1355 au Palais Archi Episcopal de Bordeaux.


Le procureur général Pierre de Fite écrit : 

L'Archêque AMANIEU DE LA MOTHE (de 1351 à 1360) donne un diner où furent invités :

le sénéchal ,

le connétable,
le Maire de Bordeaux
le Chevalier Etienne de Cossinton
le Chapelain Guillaume 
l'Archidiacre de Blaye,  G. du Puy
l'official, Bertrand Ferrand
Bergonde Lia
et plusieur autre nobles.


dépensé pour cela, outre le vin, le pain et le bois : soixante cinq sous neuf deniers sterlings

donné à quatre trompettes, à Emeryc le jongleur et à Raymond le fol

Les très riches heures du Duc de Berry
Chantilly - Musée Condé


Le jour de la fête de Saint Seurin, le seigneur archevêque offre un repas à Lormont à plusieurs grands personnages un repas de :

six chapons

quatorze poules,
treize tourterelles
une bécasse
six petits porcs
douze oiseaux de Buch
quartiers de porc salé   etc...


Guillaume V de Croy à table
Bréviaire Grimani


UN FESTIN THEATRAL !


Troubadours, jongleurs, musiciens se produisent devant les tables impressionnantes ou festoient nobles et gentes dames attablés d'un seul côté pour pouvoir profiter du spectacle.


D'innombrables plats groupés en services , défilent à la parade, portés par des serviteurs, avant d'être déposés sur une desserte tous ensemble, chaque convive de servant de ce qui est à sa portée.







sources : Archives religieuses de la Gironde
Gallica : enluminures