samedi, juin 7

#GENEATHEME : Guerre de 1939-45. Neuvy sur Loire




"La fin de la guerre approchait. Les Allemands circulaient en désordre en direction du nord-est.
Déjà, nous nous réjouissiont de l'imminente libération de la Patrie en nous félicitant d'avoir traversé
sans trop de dommages la guerre, quand la catastrophe arriva :
Par trois fois, le 17 Juillet, le 2 Août et le 7 Août , les bombes déversées sur le village, le détruisant en
grande partie et causant 130 morts.

Le Lundi 17 Juillet 1944, à 11 heures du matin , des forteresses volantes américaines passant dans le ciel
de Neuvy larguèrent soudaint leurs bombes d'une hauteur d'environ 5 à 6000m.
L'évènement était tellement inattendu que beaucoup de malheureux furent tués alors, que les yeux vers
le ciel, ils admiraient les avions.
150 bombes d'une tonne en moyenne s'abattirent sur le pays sur une durée de 3 ou 4 minutes.

Vers midi, alors que les survivants, revenu de leur stupeur commençaient à organiser le sauvetage, des
avions de chasse apparurent pour prendre en chasse des trains allemands en gare.
Pendant trois quarts d'heure, ce fut infernal. Les trains furent incendiés et complètement détruits, mais le
bombardement fit 40 morts, une soixantaine de blessés et une partie du village en ruine.

Le 2 Août 1944, vers 5 heures de l'après midi, les oiseaux de malheur revinrent.
300 bombes anéantirent le village. On retira des ruines plus de 80 morts et environ 120 blessés.

Le Vendredi 4 Août, les secours arrivèrent ; Monsieur le préfet, Monseigneur l'Evêque.
Etant donné qu'il n'y avait plus de commerçants, ni jardins, on décida d'évacuer les habitants vers d'autres villages limitrophes.Le 5 Août, le village était vidé. C'était une pays mort.

De nombreux bâtiments anciens furent démolis : le château du XV siècle, la chapelle de St Hubert du XVI ème siècle avec sa belle cloche du XVIIème siècle et ses vitraux.

Le Lundi 7 à 14 heures, Neuvy subissait son troisième bombardement.

Le bilan des bombardements, se soldait par 130 morts, 70 immeubles détruits et 97% des maisons  plus
ou moins endommagées.

En 1945, Neuvy se repeuple doucement et en 1946, la population est d'environ 900 habitants."

Extrait du texte écrit par  l'Abbé Châtillon, curé de Neuvy.


Monument aux morts de Neuvy


CONSTANCE REGNIER, soeur de ma grand mère , Charlotte LAROCHE, cousine et trois femmes de la famille ROUSSELLE, amies de la famille, perdirent la vie le 2 Août 1944 à Neuvy sur Loire.




*****
sources : site de la Commune de Neuvy sur Loire -Nièvre.
                  photos personnelles

















dimanche, mai 18

Mes trouvailles en lisant GALLICA

Jean LOUMIET et Catherine LESCURE ont 5 fils
dont GILLES né le 8.12.1882
et  FERDINAND né le 1.12.1883 à Bordeaux.

Ils font leurs études à Bordeaux et tous les deux vont s'installer à Périgueux  (Dordogne) comme greffiers au Tribunal.


Les actes  confirment leur profession, mais en lisant les journaux sur GALLICA , c'est mieux !!!!









L'un des deux frères a un loisirs : la photo 

confirmé par le journal LE GAULOIS de l'année 1900

Un LOUMIET obtient la médaille de bronze offerte par le Touring Club de France.


J'ai été longtemps adhérente de cette association. 
Un descendant de cette branche familiale deviendra artiste photographe...








sources : Gallica - site de l'ASCO






jeudi, mai 8

#GENEATHEME La guerre de 1939-1945

MADELEINE avait 20 ans en 1939.

Toute la famille demeurait à Clichy , Place de la République.

les employées de la Sté Bendix avant la guerre


Elle était  dactylo chez la Société BENDIX.
le 23 Juillet 1940 elle est licenciée.




Durant cette période d'occupation , elle est active auprès de la Croix Rouge Française.

Madeleine et sa soeur Simone décident de partir  toutes les deux à Grenoble, en prenant le dernier train pour la zone libre.

Elles logent chez la famille du fiançé de Simone et trouvent du travail.






Elles regretterons de ne pas être rentrées à temps pour la libération de Paris.



MADELEINE et SIMONE
                                                                                                   
                                                                               
Eté 1937
Hiver 1937
























dimanche, avril 27

CHATEAUNEUF DE RANDON et ses foires


Les quatre premières foires de Chateauneuf de randon furent créées en 1542 par François 1er, roi de France.



Elles ont lieu le Lundi qui précède le Dimanche des Rameaux, puis le 26 Juillet, le 21 Août et le 9 Octobre de chaque année.

Chateauneuf était la "capitale" pour les paysans des alentours et surtout pour les "Maquignons" qui venaient de l'Auverge, du Rouerge et surtout du Bas Languedoc.

Les jours de foires, dans le village, s'ouvraient comme par miracle, 25 cabarets et auberges durant 2 ou 3 jours dans lesquels les filles servaient repas et boissons.


Région Languedoc Roussilllon - Département Lozère



Nombre d'entre eux arrivaient la veille de la foire pour s'installer .
Les auberges, les cafés, les hôtels regorgeaient de monde.
Tous les marchands mangeaient, buvaient et dégustaient les plats traditionnels : "la flèque" (ragoût de pommes de terre) ou les "manouls" (tripoux) .


Au début du XXème siecle, il y avait 16 foires dans l'année :

- 13 Janvier (achat du cochon pour les conserves de l'année)
- 1er lundi du Février et 19 Février
- 1er lundi de Mars et 19 Mars
- 1er lundi d'Avril et 19 Avril
- 2ème Mercredi de Mai et Mercredi avant la Saint Jean
- 26 Juillet - 20 Août - 22 Septembre - 9 Octobre - 
- Mercredi avant la Saint André pour Novembre
- Mercredi avant Nöel pour Décembre






en 1944, il y a 18 foires par an à Chateauneuf de Randon.
C'était l'occasion pour les paysans de se rencontrer et de faire leurs affaires.

Les Familles NEGRE et  ROUX, étaient Maréchaux-ferrants à Chateauneuf.
Ces foires étaient pour elles, une source importante  de travail.





la place de Chateauneuf avec la statue de Duguesclin







Un peu de poésie ne peux pas faire  de mal ...




sources : commune de Chateauneuf , monographie de Geneviève Broux-Roudil






















lundi, avril 21

Tante ANGELE et ses trois maris




Tout en préparant l'arbre de la famille REIX pour la future cousinade, je me suis aperçue que j'avais omis de rechercher les actes de mariage  de plusieurs frères et soeurs de ma grand -mère Léontine.
Les  mariages ont eu lieu à  la mairie du 18ème arrondissement à Paris , à Saint Ouen et à Saint Denis.

J'avais déjà remarqué que Marie Angèle née le  19 Août 1886 à Amiens,  s'était mariée 3 fois.

Je l'ai connue, enfant, alors qu'elle était concierge dans un bel immeuble de Montparnasse.



Elle se marie à l'âge de 24 ans, le 7 Mai 1910 à la mairie du 18ème arrondissement, avec Léon WALLET, ébéniste.
Ils auront 1 garçon. (qui est décédé en 2012 à l'âge de 100 ans)
Léon décède le 25 Avril 1917 (peut être des suites de la guerre)


Angèle se remarie le 2 Février 1924, à l'âge de 38 ans, dans la même mairie
avec PIERRE PAUL LONNE qui a 30ans ,mécanicien,  natif des  Hautes Pyrénées.
Je ne connais pas la date de son décès.






Son troisième mariage a lieu le 16 Février 1935, toujours à la mairie du 18ème.
avec VICTOR ALEXANDRE CHESNEL , veuf , fondeur, né le 2 Août 1873 à Nanterre.
Il a 61 ans et elle 49ans ....
Elle sera à nouveau veuve.





Elle ne se remariera pas, avec son 4ème compagnon ...





Voici la photo du troisième  mariage en 1935. Du moins, je crois... le marié n'a pas l'air  très
 jeune !!!!

Où l'on peut reconnaître : ses parents Marc et Marguerite Reix,  quelques unes des soeurs d'Angèle avec leurs beaux chapeaux, ses frères et aussi  Georges Loumiet avec son visage de bon vivant..

p.s. j'attends encore quelques actes des mairies.















mercredi, avril 2

#GENEATHEME : AVRIL, le mois des Ancètres

LA BASILIQUE du SACRE COEUR DE MONTMARTRE    

                          ALEXIS et EMILE LOUMIET





Le Sacré-Coeur est un monument exceptionel : il marque le ciel parisien par ses proportions colossales ; ce n'est pas une église paroissiale, mais une église de pélerinage vouée à la prière perpétuelle, mais  sa fondation suscita un débat politique à l'Assemblée Nationale.

Sa création s'inscrit dans un contexte histotique dramatique : Onze mois de guerre contre la Prusse, puis la répression de la Commune le 29 Mai 1871.

Durant l'hiver 1870, se développa le culte du Sacré Coeur profondément associé à l'armée catholique et royale de Vendée.
Cet élan de rédemption toucha Alexandre Legentil qui fit le voeu de consacrer une église au Sacré Coeur de Paris.
Les jésuites, Legentil et Hubert Rohaut de Fleury rédigèrent un voeu national : "...nous promettons de contribuer à l'érection  à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré Coeur de Jésus".

L'évêque de Paris, Mgr Guibert choisit Montmartre  pour la butte culminante à 127m qui forme une éminence visible de tous les points de la capitale. La tradition y fixant le martyre de Saint Denis, le site pouvait symboliser le berceau de la religion chrétienne.

Mais l'évêque se heurta aux propriétaires qui ne voulaient pas vendre leurs terrains.
Le 11 Juillet 1873, Emile Kéler déposa à l'Assemblée Nationale, à majorité monarchiste, un rapport sur le projet de loi tendant à déclarer d'utilité publique la construction de l'église.

Les débats à l'Assemblée furent houleux.
Anthime Corbon pris la parole : 
L'orsqu'il s'agit d'établir à Paris,  dans ce grand foyer de la révolution et de la libre pensée, sur le point culminant de la capitale et dans le quartier qui est , l'un des centres les plus ardents de l'insurrection, l'effet que vous attendez est celui-ci : mettre là un symbole du triomphe de l'Eglise sur la révolutation"

Le monarchiste Caseove de Pradines :
"Oui, messieurs, l'église de Montmartre ne sera pas seulement une protestation éclatante contre les crimes de la Commune, elle sera surtout un signe de paix et de concorde"
(journal officiel du 23 Juillet 1873)

Le scrutin eut lieu le 24 Juillet 1873, l'expropriation publique fut adoptée par 393 voix contre 164.

La première pierre fut posée le 16 Juin 1875 en présence du Maréchal Président Mac-Mahon.

Les architectes choisis furent : Paul ABADIE, Honoré DAUMET, Henri RAULINE qui conçut la grande coupole, Lucien MAGNE qui dressa les plans du clocher pour y loger la monumentale cloche, la Savoyarde,  et son fils Henri Marcel élabora le mobilier et la décoration. Enfin, Louis Jean HULOT exécuta les sculptures ornementales et termina la crypte.

La basilique inaugurée partiellement le 19 Novembre 1886 et fut consacrée le 16 Octobre 1919.


le sacré coeur en construction




ALEXIS LOUMIET (sosa 12g4) mon arrière grand père maternel, est sculpteur sur pierre
son fil EMILE (sosa 6g3) est staffeur, mouleur, ornemaniste.
ils vivent  à Bordeaux.

A partir de 1910, je  retrouve la famille  à Paris , 1 rue du Mont Cenis,  chez Marc REIX le beau frère d'Alexis.

Ont-ils collaborés tous les deux , à la décoration du Sacré Coeur  ?
l'histoire familiale ne le dit pas, mais leurs métiers pourraient bien  le suggérer...

Emile se mariera avec sa cousine Léontine REIX le 23 Mai 1911 à Paris 18ème.



journal paroissial 1902


sources : Gallica - Le Guide du Promeneur du 18ème arrondissement.













jeudi, mars 27

UN PORTRAIT : MARC REIX gantier de Saint Junien



MARC REIX 
surnommé "Clémenceau"



Marc Emile Reix (sosa 14G4)   naît à Saint Junien en Haute Vienne le 16 Mai 1856. Il est le troisième de cinq enfants
de Pierre Reix,  charron,  et  Anne Mazaud. (voir article du 1.04.2013)

Il apprend le métier de gantier  comme tous les Saints Juniaux , ses frères et ses cousins.
sa fiche matricule indique qu'il est exempté car un de ses frères est déjà militaire.

Pour parfaire son métier, il part travailler à Bordeaux chez François PERRIN fabricant de gants qui sera son témoin de mariage avec Marguerite RAYMOND le 31 Janvier 1878 qui est la fille de sa logeuse.

Après la naissance de leurs deux premiers enfants :  Marie Louise et Emile, la famille s'installe à Amiens, Somme, où Marc retrouve son cousin Junien Reix également gantier.
Léontine (sosa 7G3) et Marie Angèle y verront le jour.

En 1888 , Ils habitent à Saint Denis 93, où naîtra Jean puis en 1890, la famille se fixe définitivement  à Paris 18ème :
11 place du Tertre.

Marc Reix et Marguerite élèveront 10 enfants.

Marc était un des meilleurs ouvriers de sa profession et de ce fait n'a jamais manqué d'ouvrage.
Dans son atelier, il "dolait" les peaux de chevreaux puis allait les livrer dans une "toilette" noire aux fabricants
ou il créait lui-même les gants sur mesure pour les commandes des couturiers ou  des théâtres parisiens.

Il a travaillé ainsi jusqu'à l'âge de 70 ans.


LE GANTIER





MARC REIX avec ses enfants et petits enfants
vers1910



PS. Article écrit pour l'Exposition de l'Atelier Généalogie du Club ABC