mercredi, avril 2

#GENEATHEME : AVRIL, le mois des Ancètres

LA BASILIQUE du SACRE COEUR DE MONTMARTRE    

                          ALEXIS et EMILE LOUMIET





Le Sacré-Coeur est un monument exceptionel : il marque le ciel parisien par ses proportions colossales ; ce n'est pas une église paroissiale, mais une église de pélerinage vouée à la prière perpétuelle, mais  sa fondation suscita un débat politique à l'Assemblée Nationale.

Sa création s'inscrit dans un contexte histotique dramatique : Onze mois de guerre contre la Prusse, puis la répression de la Commune le 29 Mai 1871.

Durant l'hiver 1870, se développa le culte du Sacré Coeur profondément associé à l'armée catholique et royale de Vendée.
Cet élan de rédemption toucha Alexandre Legentil qui fit le voeu de consacrer une église au Sacré Coeur de Paris.
Les jésuites, Legentil et Hubert Rohaut de Fleury rédigèrent un voeu national : "...nous promettons de contribuer à l'érection  à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré Coeur de Jésus".

L'évêque de Paris, Mgr Guibert choisit Montmartre  pour la butte culminante à 127m qui forme une éminence visible de tous les points de la capitale. La tradition y fixant le martyre de Saint Denis, le site pouvait symboliser le berceau de la religion chrétienne.

Mais l'évêque se heurta aux propriétaires qui ne voulaient pas vendre leurs terrains.
Le 11 Juillet 1873, Emile Kéler déposa à l'Assemblée Nationale, à majorité monarchiste, un rapport sur le projet de loi tendant à déclarer d'utilité publique la construction de l'église.

Les débats à l'Assemblée furent houleux.
Anthime Corbon pris la parole : 
L'orsqu'il s'agit d'établir à Paris,  dans ce grand foyer de la révolution et de la libre pensée, sur le point culminant de la capitale et dans le quartier qui est , l'un des centres les plus ardents de l'insurrection, l'effet que vous attendez est celui-ci : mettre là un symbole du triomphe de l'Eglise sur la révolutation"

Le monarchiste Caseove de Pradines :
"Oui, messieurs, l'église de Montmartre ne sera pas seulement une protestation éclatante contre les crimes de la Commune, elle sera surtout un signe de paix et de concorde"
(journal officiel du 23 Juillet 1873)

Le scrutin eut lieu le 24 Juillet 1873, l'expropriation publique fut adoptée par 393 voix contre 164.

La première pierre fut posée le 16 Juin 1875 en présence du Maréchal Président Mac-Mahon.

Les architectes choisis furent : Paul ABADIE, Honoré DAUMET, Henri RAULINE qui conçut la grande coupole, Lucien MAGNE qui dressa les plans du clocher pour y loger la monumentale cloche, la Savoyarde,  et son fils Henri Marcel élabora le mobilier et la décoration. Enfin, Louis Jean HULOT exécuta les sculptures ornementales et termina la crypte.

La basilique inaugurée partiellement le 19 Novembre 1886 et fut consacrée le 16 Octobre 1919.


le sacré coeur en construction




ALEXIS LOUMIET (sosa 12g4) mon arrière grand père maternel, est sculpteur sur pierre
son fil EMILE (sosa 6g3) est staffeur, mouleur, ornemaniste.
ils vivent  à Bordeaux.

A partir de 1910, je  retrouve la famille  à Paris , 1 rue du Mont Cenis,  chez Marc REIX le beau frère d'Alexis.

Ont-ils collaborés tous les deux , à la décoration du Sacré Coeur  ?
l'histoire familiale ne le dit pas, mais leurs métiers pourraient bien  le suggérer...

Emile se mariera avec sa cousine Léontine REIX le 23 Mai 1911 à Paris 18ème.



journal paroissial 1902


sources : Gallica - Le Guide du Promeneur du 18ème arrondissement.













jeudi, mars 27

UN PORTRAIT : MARC REIX gantier de Saint Junien



MARC REIX 
surnommé "Clémenceau"



Marc Emile Reix (sosa 14G4)   naît à Saint Junien en Haute Vienne le 16 Mai 1856. Il est le troisième de cinq enfants
de Pierre Reix,  charron,  et  Anne Mazaud. (voir article du 1.04.2013)

Il apprend le métier de gantier  comme tous les Saints Juniaux , ses frères et ses cousins.
sa fiche matricule indique qu'il est exempté car un de ses frères est déjà militaire.

Pour parfaire son métier, il part travailler à Bordeaux chez François PERRIN fabricant de gants qui sera son témoin de mariage avec Marguerite RAYMOND le 31 Janvier 1878 qui est la fille de sa logeuse.

Après la naissance de leurs deux premiers enfants :  Marie Louise et Emile, la famille s'installe à Amiens, Somme, où Marc retrouve son cousin Junien Reix également gantier.
Léontine (sosa 7G3) et Marie Angèle y verront le jour.

En 1888 , Ils habitent à Saint Denis 93, où naîtra Jean puis en 1890, la famille se fixe définitivement  à Paris 18ème :
11 place du Tertre.

Marc Reix et Marguerite élèveront 10 enfants.

Marc était un des meilleurs ouvriers de sa profession et de ce fait n'a jamais manqué d'ouvrage.
Dans son atelier, il "dolait" les peaux de chevreaux puis allait les livrer dans une "toilette" noire aux fabricants
ou il créait lui-même les gants sur mesure pour les commandes des couturiers ou  des théâtres parisiens.

Il a travaillé ainsi jusqu'à l'âge de 70 ans.


LE GANTIER





MARC REIX avec ses enfants et petits enfants
vers1910



PS. Article écrit pour l'Exposition de l'Atelier Généalogie du Club ABC

jeudi, mars 20

#GENEATHEME : UN METIER ... Les Tonneliers travaillent en chantant

C'est le métier de  cinq générations des  Loumiet de Langoiran, village situé sur les bords de la Garonne en Gironde. (voir article T comme Tonnelier du  23.04.2013  )


Réveil intempestif du poête Armand Gouffré :

"j'arrive à Beaune exprès pour boire
Volnay, Vougeot, Pomard et Nuits,
Pour chanter chaque jour leur gloire
Et bien dormir toutes les nuits

Sous mon lit, ô surprise ! ô crainte  !
L'Enfer ouvre ses ateliers
Vive le vin, mais, Vierge Sainte,
Délivrez nous des tonneliers !"






Chanson des Tonneliers
paroles et musique de Maurice Despujosls

C'est vraiment un rude métier
Que celui de Tonnelier;
Et l'on ne peut bien le connaître,
Qu'avec la leçon de l'ancêtre
Après l'école, il faut qu'on aille
Avec lui, vite, à l'atelier
Tous jeune faire sa futaille,
D'apprenti, passer tonnelier

Dès l'aurore, on entend le bruit
De son marteau jusqu'à la nuit;
Il va, vient, s'active et s'applique
A faire au plus tôt sa barrique
Sur son front la sueur ruisselle;
Frappe, allont, ne l'épargne pas
La tâche est pénible et rebelle
Ta fortune est dans tes seuls bras.

Mais à peine est il achevé,
Voilà mon travail enlevé ;
Ma barrique a passé la porte.
Qui sait où le destin l'emporte ?
Du Médoc devient-il la tonne ?
Tes flancs auront du sang vermeil
Si, du Barsac, à toi se donne,
Tu posséderas le soleil.

note : Barsac est un village de la région du Sauternais- Gironde
sources :www.vallee-du-ciron.com/Barsac/BarsVisages/BarsVisages.htm







TONNELIER
Chanson signée P.G. 1945



Tu seras tonnelier, car le suis moi-même !
Ton grand père l'était et ton aïeul aussi.
Dans toute la famille c'est le métier qu'on aime;
Mais avant d'accepter, écoutes bien , ceci :

Levé avant le jour, il faudra travailler
Hardiment, sans pitié, gaiement et sans relâche;
Et par les soirs d'hiver, il faudra veiller
Après qu'un vigneron aura fini la tâche.

Lorsque tu tourneras autour de la barrique
Sur le cercle de fer qui fait gémir le bois,
Que toujours lestement ton lourd marteau s'applique
Sans écraser ta chasse et sans meurtrir tes doigts

Quand tu seras courbé, l'asse dans la fournaise,
D'une barrique chaude que tu viens de cercler
Tes bras nus y cuiront comme sur la braise
Tout en faisant jaillir les copeaux enfumés.

Dans les rares années où la vendange est bonne,
Un véritable tonnelier, ne chôme plus !
Pour loger tout ce vin, il faut beaucoup de tonnes,
Et chacun veut avoir construit les meilleurs fûts.

Mais en maniant la massive doloire,
la plène ou la scie, le souple martinet, 
Avec tes compagnons, il faut trinquer et boire,
en chantant avec eux : Vive la liberté.





MA CHANSON PREFEREE...

ils étaient beaux ces longs courriers
Mais ils ne sauront jamais rien du fleuve
Ils étaient fiers ces mariniers 
Lorsqu'ils remontaient sur le mascaret.

C'est sur ces quais que je suis né
C'est sur la rive au milieu des barriques
Tous prêt d'un navire négrier
Des quais d'Bordeaux et roule le tonneau

Sur toutes les mers j'ai bourlingué
De l'Atlantique jusqu'au Pacifique
Entre les calmes et les frets
J'était matelot sur la Marie-Margot.

Dans bien des ports je suis allé
Dans toutes les bouches des côtes des Amériques
De Trinidad aux Feroë
Valparaiso et retour à Bordeaux

C'est sur ces quais que j'm'éteindrai
Froid comm'ma pipe tout contre une barrique
Bien enroulé dans un humier
Adieu Bordeaux , tes filles et tes bateaux.

Ils étaient beaux ces longs courriers
Mais ils ne sauront jamais rien du fleuve
Ils étaient fiers ces mariniers
Lorsqu'ils remontaient sur le mascaret.



Le Mascaret Septembre 2012






A VOTRE TOUR  DE CHANTER !!!





sources :Visage de Barsac - Chansons populaires.






dimanche, mars 9

# GENEATHEME : UN DOCUMENT


La Guerre de 1939-1945 (suite de l'article du 5 Février )

Lorque mon père Maurice Nègre a été fait prisonnier par les Allemands, il s'est retrouvé dans le Stalag XII puis XIID
comme  Jean Paul Sartre.


Recto
verso
                              carte adressée du camp de prisonnier  à sa mère (non datée)




Jean Paul Sartre  soldat
Fiche militaire de J.P. Sartre


Jean-Paul Sartre, né le 21 juin 1905 et mort le 15 avril 1980 à Paris, est un écrivain de langue française,philosophe politiquement engagé, également dramaturge, romancier, nouvelliste et essayiste.


Voici trois photos des prisonniers du Stalag en représentation trouvées dans l'album familial.







Le monsieur qui se trouve à gauche avec sa pipe, ne serait-il pas Jean Paul Sartre ?  


               

Extrait du rapport de la Croix Rouge sur le Stalag XIIA du 30.10.1943


  Extrait de la synthèse de de la Croix Rouge de Juillet 1944.
  Documents du Service Historique de la Défence à Caen.



Voici le témoignage de Jean Pierre, fils de Maurice :

"Papa a été fait prisonnier, mais auparavant, il a été mobilisé, puis son régiment(133ème régiment d'infanterie) est allé au front.
La veille d'aller au front, les gradés les ont rassemblés et leur ont dit "allez-y si vous voulez, nous , ont part vers Bordeaux"
La plupart des soldats sont partis au front avec un lieutenant et devant l'importance de l'adversaire, il se sont rendus après un bref combat.(fait prisonnier à St Morice près de Blamont le 20.06.1940)
Au Stalag (ou semble t'il se trouvait J.P.Sartre) il a fait du théâtre.
Il s'est évadé une première fois et a été arrêté à la frontière allemande. Une deuxième fois et a été arrêté en France dans l'est, et enfin, une troisième fois et été arrêté à 150kms de Paris, dénoncé par des français qui appartenaient à la Milice.
Il semble que ses deux premières évasions ont été faites avec d'autres prisonniers et la troisième seul.

En Allemagne, il est au Stalag, mais vers la fin de la guerre, il  travaille dans une ferme où il y a plus d'hommes et lui, qui est citadin, a du s'occuper du bétail !! il m'a raconté qu'il devait améner le taureau à la vache et qu'il n'était pas rassuré de tirer cette bête de plusieurs quintaux par une corde accrochée aux naseaux...

Il devait se trouver près d'un camp de travail car il allait sortir des camps, les prisonniers "morts de froid " qu'il essayait de ramener à la vie.

Quant il eu connaissance par la radio, de l'arrivée des Américains, il a quitté le camp et a marché un jour et demi pour les retrouver. Il a été pris en charge pour être amené au train qui partait  pour la  France."

                                                                 *******

sources : Wikipédia photos de J.P.Sartre 





























LES IMPOTS ..suite : un pauvre village de la Margeride



" Messieurs les commissaires sont priés de la part de la communauté d'observer que St Alban est un misérable endroit de traverse au pied de la montagne de la Margeride où il n'y a aucun passage, marchés, ny foires, où il ne se fait par conséquent aucun commerce n'y ayant que quelques marchands revendeurs de quelque peu d'huile ou savon en détail, quelques tisserants pauvres, deux cordonniers , l'un a déjà perdu la vue et l'autre vieux et caduc, quelques mauvais tailleurs qui en font que coudre pour des paizans et ainsi des autres métiers , et que les gens de la dite communauté, les plus riches en général sont très médiocres en biens et la plupart chargés de nombre d'enfants et bebtes, et n'ayant rien recueilli à leur peu de biens les années dernières suivant les verbaux remis devers le greffe du diocèse.
Ce qu'on appelle bourgeois n'ont peut être pas deux cent francs de revenu, charges déduites.
Ce qu'on appelle laboureurs sont gens qui labourent seulement avec des vaches.
Les notaires y sont fort peu occupés, outre qu'ils ont de taxes particulières sur leurs offices, que les hostes ne sont que simples gargottiers incapables de loger un étranger.
En un mot, que c'est une communauté fort pauvre, elle supplie Messieurs les commissaires de leur accorder une diminition de capitation et autres impôts en égard que le plupart ne sont que journaliers , nécessiteux ou mendiants."



source : Rôle de la Capitation C61 St Alban s/Limagnole du 2 Avril 1736. Lozère
document: Archives Nationales
















dimanche, mars 2

LES IMPOTS EN 1792

Il faut bien les payer !!

En 1792 l'administration avait trouvé une bonne méthode .


Voici le document adressé à chaque citoyen de la Lozère et qui fut placardé sur la porte des maisons communes.


"Les amis de la Constitution de la ville de Marjevols, animés des mêmes sentiments, envoyent vers vous, MM Cays, Lefranc, inspecteur général des rôles et Blanquet, visiteur des rôles, commissaires, pour vous indiquer les moyens de parvenir plus facilement à établir vos impôts : nous vous exhortons à avoir d'autant plus de confiance en eux qu'ils ne cherchent qu'à vous épargner les frais des commissaires que vous seriez obligés de payer : profitez du temps précieux que consacrent à votre félicité, vos francs et vrais amis : écoutez les, ils vous éclaireront sur vos véritables intérêts, vous donneront l'explication des lois sages sur le sens desquelles ceux qui ne cherchent qu'à vous perdre ont si bien réussi à vous égarer."


Pintard, Ferrand, Osty , vice procureur-général-syndic, Paulet secrétaire général.


source : Délibération de l'Administration Départementale de la Lozère et de son Directoire de 1790 à 1800 (cote PER 4 Delib art. 2 du 30.04.1792)
document: Archives Départementales de la Lozère.


























dimanche, février 23

le nouveau collège de Limoges 1763-1792

C'est le 6 Août 1762 que le Parlement de Paris prononcera contre les Jésuites, l'arrêt qui les bannissait du Royaume à perpétuité. (règne de Louis XV)

Le Parlement invite les corps municipaux à réorganiser tous les collèges, c'est ce qui a été fait à Limoges.

Voici quelques extraits du réglement de ce collège :

Le bureau d'administation : Mr Joseph Pinot de Magré, receveur général des Domaines et bois en la Généralité de Limoges, Mr Mathieu Romanet, écuyer, seigneur de Caillaud, sont élus.
Principal du Nouveau  Collége : Mr Pouyat, curé de Niel.
Mr Joseph Fournier , Conseiller du Roy, commissaire aux saisies réelles du Limousin, notaire au dit Limoges, comme secrétaire.

Professeurs :
Mr de la Marchie du Puyredon, docteur en théologie de l'Université d'Angers
Mr Lamy Deluret, bachelier de la Sorbonne
tous deux prêtres chanoines de l'église cathédrale , choisis par l'Evêque pour remplir les deux chaires de
théologie.
Mr Martin, curé de Sainte Félicité
Mr Navières vicaire de Saint Pierre
tous deux bacheliers de la Sorbonne sont dits "choisis par le principal pour sous principal"
Mr Bonnyn du Fraysse, prêtre, docteur en théologie de l'Université d'Angers
Mr Dubrac le jeune, bachelier de Sorbonne, pour la philosophie
Mr Lamy de la Chapelle, bachelier de Sorbonne pour la rhétorique
Mr Dubrac l'aîné pour la formation du Collège
Mr Marcoulx vicaire d'Asnières, pour la Troisème
Mr Dutheil vicaire à Meymac pour la Quatrième
Mr Thabaraud vicaire à St Pierre, bachelier en Théologie de 'Université de Toulouse pour la Cinquième
Mr Vitrac l'aîné pour la Sixième.
Mr Navière est nommé bibliothécaire
Mr Tanchon , chargé de la procuration de Messieurs les économes généraux pour la régie et la perception des revenus dépendant des bénéfices unis au Collège.

Ayant, en conséquence fait choix des sujets capables et propres à remplir ses vues, qui sont de procurer à la jeunesse, les enseignements nécessaires, une éducation distinguée, fondés sur les principes de religion et la connaissance de ce qui peut former un bon citoyen dans les différents états qui composent la société civile.

Les Maîtres du Collège de Limoges sont tous bacheliers formés de l'Université de Paris, et comme leurs talents égalent leur zèle pour former de bons sujets.
Ils feront plus surement et plus universellement fructifier leurs travaux, ayant plus de facilité pour tenir la bonne discipline dans les classes supérieures.

Fixation des honoraires :
Le Principal : 1000 livres
les sous principaux chacun : 600 livres
les professeurs de théologie , chacun 600livres
le professeur de rhétotique : 600livres
les autres professeurs , chacun 500livres

Pour établir et maintenir la régularité, l'ordre et l'intelligence qui doivent régner dans le Collège, le principal, les sous principaux, les professeurs et régents, seront tenus d'y habiter et d'y vivre en commun.

Le Bureau paiera annuellement au Principal la somme de 4550livres en deux termes, pour la subsistance des maîtres, soit 350livres pour chacun des 13 membres, plus une somme de 1200livres pour la nourriture et les gages des domestiques tant en santé qu'en maladie, plus une somme de 7400livres pour les honoraires des maîtres.

L'ouverture des classes est fixée au 3 Novembre.
La rentrée solennelle se fera par une harangue prononcée par le professeur de rhétorique.

Monsieur le sous principal ou son représentant ayant l'oeil sur les écoliers à la sortie de la classe, tant le soir que le matin, pour que chacun se retire tranquillement.


La Distribution des prix a été fixée au soir du troisième jour des exercices littéraires, le 18 Aôut.
Pour favoriser l'émulation des éléves, la cérémonie en sera annoncée par programme imprimé, que les Administrateurs du Collège y assisteront , qu'elle sera précédée d'un discours relatif à la circonstance prononcée par le régent de Troisième, et qu'on appelera une symphonie pour en rendre la célébrité pour éclatante.


Le Bureau décide de faire droit aux réclamations des professeurs en portant à 600livres leurs pensions alimentaires, en raison de la cherté croissante des choses.


Le Collège de Limoges fermera ses portes en 1792.


sortie des professeurs du Lycée Lakanal à Sceaux 92



sources : Archives religieuses de Haute Vienne
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