jeudi, mars 20

#GENEATHEME : UN METIER ... Les Tonneliers travaillent en chantant

C'est le métier de  cinq générations des  Loumiet de Langoiran, village situé sur les bords de la Garonne en Gironde. (voir article T comme Tonnelier du  23.04.2013  )


Réveil intempestif du poête Armand Gouffré :

"j'arrive à Beaune exprès pour boire
Volnay, Vougeot, Pomard et Nuits,
Pour chanter chaque jour leur gloire
Et bien dormir toutes les nuits

Sous mon lit, ô surprise ! ô crainte  !
L'Enfer ouvre ses ateliers
Vive le vin, mais, Vierge Sainte,
Délivrez nous des tonneliers !"






Chanson des Tonneliers
paroles et musique de Maurice Despujosls

C'est vraiment un rude métier
Que celui de Tonnelier;
Et l'on ne peut bien le connaître,
Qu'avec la leçon de l'ancêtre
Après l'école, il faut qu'on aille
Avec lui, vite, à l'atelier
Tous jeune faire sa futaille,
D'apprenti, passer tonnelier

Dès l'aurore, on entend le bruit
De son marteau jusqu'à la nuit;
Il va, vient, s'active et s'applique
A faire au plus tôt sa barrique
Sur son front la sueur ruisselle;
Frappe, allont, ne l'épargne pas
La tâche est pénible et rebelle
Ta fortune est dans tes seuls bras.

Mais à peine est il achevé,
Voilà mon travail enlevé ;
Ma barrique a passé la porte.
Qui sait où le destin l'emporte ?
Du Médoc devient-il la tonne ?
Tes flancs auront du sang vermeil
Si, du Barsac, à toi se donne,
Tu posséderas le soleil.

note : Barsac est un village de la région du Sauternais- Gironde
sources :www.vallee-du-ciron.com/Barsac/BarsVisages/BarsVisages.htm







TONNELIER
Chanson signée P.G. 1945



Tu seras tonnelier, car le suis moi-même !
Ton grand père l'était et ton aïeul aussi.
Dans toute la famille c'est le métier qu'on aime;
Mais avant d'accepter, écoutes bien , ceci :

Levé avant le jour, il faudra travailler
Hardiment, sans pitié, gaiement et sans relâche;
Et par les soirs d'hiver, il faudra veiller
Après qu'un vigneron aura fini la tâche.

Lorsque tu tourneras autour de la barrique
Sur le cercle de fer qui fait gémir le bois,
Que toujours lestement ton lourd marteau s'applique
Sans écraser ta chasse et sans meurtrir tes doigts

Quand tu seras courbé, l'asse dans la fournaise,
D'une barrique chaude que tu viens de cercler
Tes bras nus y cuiront comme sur la braise
Tout en faisant jaillir les copeaux enfumés.

Dans les rares années où la vendange est bonne,
Un véritable tonnelier, ne chôme plus !
Pour loger tout ce vin, il faut beaucoup de tonnes,
Et chacun veut avoir construit les meilleurs fûts.

Mais en maniant la massive doloire,
la plène ou la scie, le souple martinet, 
Avec tes compagnons, il faut trinquer et boire,
en chantant avec eux : Vive la liberté.





MA CHANSON PREFEREE...

ils étaient beaux ces longs courriers
Mais ils ne sauront jamais rien du fleuve
Ils étaient fiers ces mariniers 
Lorsqu'ils remontaient sur le mascaret.

C'est sur ces quais que je suis né
C'est sur la rive au milieu des barriques
Tous prêt d'un navire négrier
Des quais d'Bordeaux et roule le tonneau

Sur toutes les mers j'ai bourlingué
De l'Atlantique jusqu'au Pacifique
Entre les calmes et les frets
J'était matelot sur la Marie-Margot.

Dans bien des ports je suis allé
Dans toutes les bouches des côtes des Amériques
De Trinidad aux Feroë
Valparaiso et retour à Bordeaux

C'est sur ces quais que j'm'éteindrai
Froid comm'ma pipe tout contre une barrique
Bien enroulé dans un humier
Adieu Bordeaux , tes filles et tes bateaux.

Ils étaient beaux ces longs courriers
Mais ils ne sauront jamais rien du fleuve
Ils étaient fiers ces mariniers
Lorsqu'ils remontaient sur le mascaret.



Le Mascaret Septembre 2012






A VOTRE TOUR  DE CHANTER !!!





sources :Visage de Barsac - Chansons populaires.






dimanche, mars 9

# GENEATHEME : UN DOCUMENT


La Guerre de 1939-1945 (suite de l'article du 5 Février )

Lorque mon père Maurice Nègre a été fait prisonnier par les Allemands, il s'est retrouvé dans le Stalag XII puis XIID
comme  Jean Paul Sartre.


Recto
verso
                              carte adressée du camp de prisonnier  à sa mère (non datée)




Jean Paul Sartre  soldat
Fiche militaire de J.P. Sartre


Jean-Paul Sartre, né le 21 juin 1905 et mort le 15 avril 1980 à Paris, est un écrivain de langue française,philosophe politiquement engagé, également dramaturge, romancier, nouvelliste et essayiste.


Voici trois photos des prisonniers du Stalag en représentation trouvées dans l'album familial.







Le monsieur qui se trouve à gauche avec sa pipe, ne serait-il pas Jean Paul Sartre ?  


               

Extrait du rapport de la Croix Rouge sur le Stalag XIIA du 30.10.1943


  Extrait de la synthèse de de la Croix Rouge de Juillet 1944.
  Documents du Service Historique de la Défence à Caen.



Voici le témoignage de Jean Pierre, fils de Maurice :

"Papa a été fait prisonnier, mais auparavant, il a été mobilisé, puis son régiment(133ème régiment d'infanterie) est allé au front.
La veille d'aller au front, les gradés les ont rassemblés et leur ont dit "allez-y si vous voulez, nous , ont part vers Bordeaux"
La plupart des soldats sont partis au front avec un lieutenant et devant l'importance de l'adversaire, il se sont rendus après un bref combat.(fait prisonnier à St Morice près de Blamont le 20.06.1940)
Au Stalag (ou semble t'il se trouvait J.P.Sartre) il a fait du théâtre.
Il s'est évadé une première fois et a été arrêté à la frontière allemande. Une deuxième fois et a été arrêté en France dans l'est, et enfin, une troisième fois et été arrêté à 150kms de Paris, dénoncé par des français qui appartenaient à la Milice.
Il semble que ses deux premières évasions ont été faites avec d'autres prisonniers et la troisième seul.

En Allemagne, il est au Stalag, mais vers la fin de la guerre, il  travaille dans une ferme où il y a plus d'hommes et lui, qui est citadin, a du s'occuper du bétail !! il m'a raconté qu'il devait améner le taureau à la vache et qu'il n'était pas rassuré de tirer cette bête de plusieurs quintaux par une corde accrochée aux naseaux...

Il devait se trouver près d'un camp de travail car il allait sortir des camps, les prisonniers "morts de froid " qu'il essayait de ramener à la vie.

Quant il eu connaissance par la radio, de l'arrivée des Américains, il a quitté le camp et a marché un jour et demi pour les retrouver. Il a été pris en charge pour être amené au train qui partait  pour la  France."

                                                                 *******

sources : Wikipédia photos de J.P.Sartre 





























LES IMPOTS ..suite : un pauvre village de la Margeride



" Messieurs les commissaires sont priés de la part de la communauté d'observer que St Alban est un misérable endroit de traverse au pied de la montagne de la Margeride où il n'y a aucun passage, marchés, ny foires, où il ne se fait par conséquent aucun commerce n'y ayant que quelques marchands revendeurs de quelque peu d'huile ou savon en détail, quelques tisserants pauvres, deux cordonniers , l'un a déjà perdu la vue et l'autre vieux et caduc, quelques mauvais tailleurs qui en font que coudre pour des paizans et ainsi des autres métiers , et que les gens de la dite communauté, les plus riches en général sont très médiocres en biens et la plupart chargés de nombre d'enfants et bebtes, et n'ayant rien recueilli à leur peu de biens les années dernières suivant les verbaux remis devers le greffe du diocèse.
Ce qu'on appelle bourgeois n'ont peut être pas deux cent francs de revenu, charges déduites.
Ce qu'on appelle laboureurs sont gens qui labourent seulement avec des vaches.
Les notaires y sont fort peu occupés, outre qu'ils ont de taxes particulières sur leurs offices, que les hostes ne sont que simples gargottiers incapables de loger un étranger.
En un mot, que c'est une communauté fort pauvre, elle supplie Messieurs les commissaires de leur accorder une diminition de capitation et autres impôts en égard que le plupart ne sont que journaliers , nécessiteux ou mendiants."



source : Rôle de la Capitation C61 St Alban s/Limagnole du 2 Avril 1736. Lozère
document: Archives Nationales
















dimanche, mars 2

LES IMPOTS EN 1792

Il faut bien les payer !!

En 1792 l'administration avait trouvé une bonne méthode .


Voici le document adressé à chaque citoyen de la Lozère et qui fut placardé sur la porte des maisons communes.


"Les amis de la Constitution de la ville de Marjevols, animés des mêmes sentiments, envoyent vers vous, MM Cays, Lefranc, inspecteur général des rôles et Blanquet, visiteur des rôles, commissaires, pour vous indiquer les moyens de parvenir plus facilement à établir vos impôts : nous vous exhortons à avoir d'autant plus de confiance en eux qu'ils ne cherchent qu'à vous épargner les frais des commissaires que vous seriez obligés de payer : profitez du temps précieux que consacrent à votre félicité, vos francs et vrais amis : écoutez les, ils vous éclaireront sur vos véritables intérêts, vous donneront l'explication des lois sages sur le sens desquelles ceux qui ne cherchent qu'à vous perdre ont si bien réussi à vous égarer."


Pintard, Ferrand, Osty , vice procureur-général-syndic, Paulet secrétaire général.


source : Délibération de l'Administration Départementale de la Lozère et de son Directoire de 1790 à 1800 (cote PER 4 Delib art. 2 du 30.04.1792)
document: Archives Départementales de la Lozère.


























dimanche, février 23

le nouveau collège de Limoges 1763-1792

C'est le 6 Août 1762 que le Parlement de Paris prononcera contre les Jésuites, l'arrêt qui les bannissait du Royaume à perpétuité. (règne de Louis XV)

Le Parlement invite les corps municipaux à réorganiser tous les collèges, c'est ce qui a été fait à Limoges.

Voici quelques extraits du réglement de ce collège :

Le bureau d'administation : Mr Joseph Pinot de Magré, receveur général des Domaines et bois en la Généralité de Limoges, Mr Mathieu Romanet, écuyer, seigneur de Caillaud, sont élus.
Principal du Nouveau  Collége : Mr Pouyat, curé de Niel.
Mr Joseph Fournier , Conseiller du Roy, commissaire aux saisies réelles du Limousin, notaire au dit Limoges, comme secrétaire.

Professeurs :
Mr de la Marchie du Puyredon, docteur en théologie de l'Université d'Angers
Mr Lamy Deluret, bachelier de la Sorbonne
tous deux prêtres chanoines de l'église cathédrale , choisis par l'Evêque pour remplir les deux chaires de
théologie.
Mr Martin, curé de Sainte Félicité
Mr Navières vicaire de Saint Pierre
tous deux bacheliers de la Sorbonne sont dits "choisis par le principal pour sous principal"
Mr Bonnyn du Fraysse, prêtre, docteur en théologie de l'Université d'Angers
Mr Dubrac le jeune, bachelier de Sorbonne, pour la philosophie
Mr Lamy de la Chapelle, bachelier de Sorbonne pour la rhétorique
Mr Dubrac l'aîné pour la formation du Collège
Mr Marcoulx vicaire d'Asnières, pour la Troisème
Mr Dutheil vicaire à Meymac pour la Quatrième
Mr Thabaraud vicaire à St Pierre, bachelier en Théologie de 'Université de Toulouse pour la Cinquième
Mr Vitrac l'aîné pour la Sixième.
Mr Navière est nommé bibliothécaire
Mr Tanchon , chargé de la procuration de Messieurs les économes généraux pour la régie et la perception des revenus dépendant des bénéfices unis au Collège.

Ayant, en conséquence fait choix des sujets capables et propres à remplir ses vues, qui sont de procurer à la jeunesse, les enseignements nécessaires, une éducation distinguée, fondés sur les principes de religion et la connaissance de ce qui peut former un bon citoyen dans les différents états qui composent la société civile.

Les Maîtres du Collège de Limoges sont tous bacheliers formés de l'Université de Paris, et comme leurs talents égalent leur zèle pour former de bons sujets.
Ils feront plus surement et plus universellement fructifier leurs travaux, ayant plus de facilité pour tenir la bonne discipline dans les classes supérieures.

Fixation des honoraires :
Le Principal : 1000 livres
les sous principaux chacun : 600 livres
les professeurs de théologie , chacun 600livres
le professeur de rhétotique : 600livres
les autres professeurs , chacun 500livres

Pour établir et maintenir la régularité, l'ordre et l'intelligence qui doivent régner dans le Collège, le principal, les sous principaux, les professeurs et régents, seront tenus d'y habiter et d'y vivre en commun.

Le Bureau paiera annuellement au Principal la somme de 4550livres en deux termes, pour la subsistance des maîtres, soit 350livres pour chacun des 13 membres, plus une somme de 1200livres pour la nourriture et les gages des domestiques tant en santé qu'en maladie, plus une somme de 7400livres pour les honoraires des maîtres.

L'ouverture des classes est fixée au 3 Novembre.
La rentrée solennelle se fera par une harangue prononcée par le professeur de rhétorique.

Monsieur le sous principal ou son représentant ayant l'oeil sur les écoliers à la sortie de la classe, tant le soir que le matin, pour que chacun se retire tranquillement.


La Distribution des prix a été fixée au soir du troisième jour des exercices littéraires, le 18 Aôut.
Pour favoriser l'émulation des éléves, la cérémonie en sera annoncée par programme imprimé, que les Administrateurs du Collège y assisteront , qu'elle sera précédée d'un discours relatif à la circonstance prononcée par le régent de Troisième, et qu'on appelera une symphonie pour en rendre la célébrité pour éclatante.


Le Bureau décide de faire droit aux réclamations des professeurs en portant à 600livres leurs pensions alimentaires, en raison de la cherté croissante des choses.


Le Collège de Limoges fermera ses portes en 1792.


sortie des professeurs du Lycée Lakanal à Sceaux 92



sources : Archives religieuses de Haute Vienne
               Wikipédia

lundi, février 17

LES AMERIQUES




J'ai eu le plaisir de recevoir dans le Cercle de mon  blog deux Canadiens et une Américaine :
Jean François Dagenais
Hervé Pencalet (la généalogie d'Hervé), tous deux Canadiens français
et Laura Best, Américaine .

Dans ma généalogie familiale, je n'ai pas trouvé d'ancètres expatriés au Canada, mais par contre , plusieurs Loumiet de ma famille Béarnaise sont partis aux USA.




JEAN LOUMIET né en 1814 à Osse en Aspe - Pyrénées Atlantiques,  s'est exilé en Louisiane vers 1835 et s'est marié avec Françoise Badin le 23 Décembre 1855 à AscensionParish. Il y est décédé le 17 Octobre 1869.
Sa descendance se trouve toujours en Floride.

GABRIEL LOUMIET né en 1819 à Etsaut marié avec Annette Apiou Goussau partent s'installer au Texas en 1888.
Ils ont trois enfants mais reviennent dans leur Béarn natal en 1893.


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SIMONE LOUMIET née le 21 Août 1919 à Paris, fille de Jean Emile Loumiet (sosa 6 G3) et Léontine Reix
Il s'agit de la soeur de ma mère.

Après le départ des Allemands de Paris, les soldats Américains sont arrivés...dont Cletus Kremer, américain du Missouri qui est le responsable de l'intendance ....
Les Américains sont installés à l'hôpital Beaujon de Clichy 92, où la famille Loumiet habite.
Madeleine et Simone sont donc invitées au bal du Samedi soir puisqu'elles sont restées célibataires à cause de la guerre.
Et ce qui devait arriver, arriva... Simone et Cletus se rencontèrent.

Cletus retourna dans son Missouri après ses fiancailles avec Simone (au grand regret de sa soeur)
Simone supporta les services de renseignements et la formation pour devenir une bonne américaine, puis partit pour Wahsington  le 27 Juin 1946 en bateau.



fiche d'embarquement


Simone et Cletus Kremer à Loose Creek -Missousi



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Une autre tante s'est exilée en Argentine, il s'agit Juliette Régnier, soeur de ma grand-mère paternelle.
là, l'enquête est en cours !!

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lundi, février 10

Les actes de mariage ...du plus court au plus complet


Rituel du mariage en 1774 à Limoges :

Archives Haute Vienne



Les actes de mariage sont une source inépuisable d'informations,  normalement...

L'acte le plus court :

actes paroissiaux d'Osse en Aspe 63


qui sont les parents de Jeanne de Loumiet ?  voici  une épine généalogique...

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A Bordeaux ont ne se marie pas ....après la cérémonie des fiancailles les mariés reçoivent la bénédiction nuptiale.
Les termes habituels  : mariage, futurs époux et épouse, mari, femme consentement mutuel ...n'apparaissent pas.

actes paroissiaux Bordeaux 33

"l'an mil sept cent quatre vingt huit et le vingt trois juillet , après les fiancailles et la proclamation canonique , des trois bancs faites dans cette paroisse que dans celle de Langoiran, sans avoir aucune opposition ni découvert aucun empêchement , Jean Loumiet , tonnelier natif de la paroisse de Langoiran, entre deux mers, fils légitime de Jacques Loumiet et de Marie Broussard, procédant au consentement de soudit père et de celui de la soudite père d'une part, et Anne Minvieille , fille légitime de François Minvieille, maître couvreur et de Simone Vigneau , les père et mère d'autre part, ont reçu de nous, soussigné la bénédiction nuptiale et ce,
en présence....

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Quand un cousin se marie avec sa belle soeur et cousine, il faut demandé l'autorisation du Président de la République en 1852 (Louis Napoléon Bonaparte- Napoléon III)




Acte Etat Civil de Saint Junien 87

"Lan Mil huit cent cinquante deux, le quinze Février , à six heures du soir, pardevant nous Etienne Jacques Cottent Baille, maire officier d'état civil de la commune de Saint Junien departement de la Haute Vienne sont comparu en la mairie , le jeune Jacques Reix,gantier, âgé de vingt neuf ans et dix mois moins un jour, né en cette ville le seize avril mil huit cent vingt deux, fils majeur de Jean Reix, taillandier et de Jeanne Dubant et ce, présents et consentants demeurant dans cette ville
et Mademoiselle Jeanne Mazaud , lingère , âgée de vingt cinq ans et quatre mois et demi, fille légitime de François Mazaud meunier et de Marie Catherine Bernard présents et consentants demeurant avec père et mère en cette ville.
lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projetée entre eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre mairie à l'heure du dix du matin le premier et huit de ce mois jour de dimanche.
Lesdits Jacques Reix et Jeanne Mazaud nous ont remis leurs actes respectifs de naissance et l'acte de décès de ladite Anne Mazaud, lesuqel demeurent ci-annexés.
ledit Jacques Reix nous a déclaré qu'il avait l'intention de s'unir  en mariage avec ladite Jeanne Mazaud, sa belle soeur avec l'autorisation de la différence d'alliance ce qui lui a été accordée le 28 Novembre dernier par le Président de la République laquelle autorisation a été enregistrée après du greffe du Tribunal civil de Rochechouard le sept Janvier dernier ,laquelle dispense restera aussi annexée.
aucune opposition ne nous ayant été signifiée, faisont droit à leur réquisition , après lecture de tous les actes annexés du chapitre six du code civil intitulé du mariage, nous avons interpellé lesdits Jacques Reix et Jeanne Mazaud ainsi que Jean Reix et Jeanne Dubant , François Mazaud et Marie Catherine , qu'ils nous ont déclaré qu'ils n'avaient pas fait établir de contrat de mariage.
Nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun ayant répondu séparément et affirmativement , nous déclarons au nom de la loi  que Jacques Reix et Anne Mazaud sont unis par le mariage...."


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Enfin,  un acte de mariage parfait , bien écrit , où sont indiqué les professions, âges , adresses  des parents et un même contrat de mariage...




acte Etat Civil Borce 63

"l'an mil huit cent quatre vingt un, le vingt cinq janvier, huit heures du soir, par devant nous , Maire et officier de l'état civil de la commune de Borce canton d'Accous Basses Pyrenéessont comparu en notre maison commune Nogué Jean Pierre ,cultivateur âgé de vingt sept ans domicilié et né dans cette commune le trente un mai mil huit cent cinquante trois, d'après son acte de naissance que nous avons sous les yeux, majeur,  fils de Nogué Lambert agé de soixante trois ans et Capdiequi Serre ? Françoise âgée de cinquante huit ans , cultivateurs ,domiciliés dans cette commune ici présents et consentants et Loumiet Marie Louise cabaretière âgée de trente deux ans domiciliée dans cette commune et née à Etsaut le vingt deux avril mil huit cent quarante neuf, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance qui sera annexé au présent, majeure, fille de Loumiet Jean Baptiste propriétaire domicilié à Etsaut et âgée de cinquante sept ans ici présent et consentant et de Lembeye Brigitte ménagère, domiciliée à Etsaut et y décédée le vingt huit mars mil huit cent soixante seize, d'après son acte de décès et veuve de Pierre Thomas cabaretier , domicilé a Borce et y décédé le neuf mars mil huit cent quatre vingt, laquelle veuve a requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre maison commune à savoir la premiere le neuf janvier courant et la seconde le seize du même mois aux heures de midi.
Nous avons demandé conformément à la loi du dix huit juillet 1850 aux futurs époux et aux personnes qui entourent les mariés s'il a été fait de contrat de mariage destiné à en réglé les conventions civiles. Les parties nous ont déclarés qu'un contrat de mariage a été passé le vingt cinq janvier devant Maître Loustalet notaire à Bedous et nous ont en conséquence remis le certificat ci-joint.....


Voici de quoi compléter son arbre ....

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